En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Abdel Fattah al-Burhane limoge le général Daglo : Nouvelles tensions au Soudan



Le général Abdel Fattah al-Burhane, qui dirige de facto le Soudan depuis le putsch de 2021, a pris une décision radicale en limogeant son adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, devenu son ennemi. Cette décision survient après plus d’un mois de guerre entre les forces des deux hommes.

Un changement constitutionnel

Le général Burhane a émis un décret constitutionnel annonçant la nomination de Malik Agar au poste de vice-président du Conseil de souveraineté de transition, en remplacement du général Daglo. C’est ce qu’a annoncé cette instance dans un communiqué.

Lire aussi : Le Qatar donne 35 tonnes d’aide médicale au Soudan

Soudan : Les Généraux En Guerre Identifient Leurs Représentants Pour Les Pourparlers

Le Conseil de souveraineté, composé de militaires et de civils, a été créé en août 2019 dans le but de faciliter la transition entre la chute du dictateur Omar el-Béchir en avril de la même année et l’établissement d’institutions démocratiques.

Cependant, en octobre 2021, le général Burhane, président du conseil, et le général Daglo, surnommé « Hemedti », son vice-président, ont mené un putsch, écartant ainsi les civils de cette instance.

Un nouveau vice-président

Malik Agar, originaire de l’État du Nil bleu, une région frontalière de l’Éthiopie où il a été gouverneur, a signé un accord de paix avec le pouvoir de Khartoum en 2020, alors qu’il était un chef rebelle. Il est membre du Conseil de souveraineté depuis février 2021.

Son groupe, le SPLA-Nord, a été formé en 2011 par des membres de la rébellion qui sont restés au Soudan après l’indépendance du Soudan du Sud cette même année. En 2017, le groupe s’est divisé en deux factions, l’une exigeant un État laïque comme condition préalable à un accord de paix, tandis que l’autre, dirigée par Malik Agar, ne le considérait pas comme une condition.

Soudan : « On Peut Voir Des Corps Dans Les Rues »

Des tensions persistantes

Selon les observateurs, la promotion de Malik Agar en tant que numéro deux ne devrait pas changer la donne dans la lutte pour le pouvoir entre les deux généraux.

Depuis le 15 avril, les affrontements ont déjà causé près d’un millier de décès et ont provoqué le déplacement et la fuite de plus d’un million de personnes.

Moins d’un an après le putsch, Hemedti avait qualifié la situation d' »échec », et les tensions entre les deux généraux n’ont fait qu’augmenter depuis.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !