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Un bateau laboratoire pour montrer au monde l’ampleur du changement climatique



Energy Observer, c’est le nom que porte ce navire capable de produire son propre hydrogène. Il est arrivé dans les eaux de l’archipel du Svalbard en Norvège ce samedi. Cette région à l’est du Groenland, menacée par la fonte des glaces est perçue comme l’épicentre du changement climatique. L’océan arctique dans lequel Energy Observer est parvenu est une étape symbolique de son tour, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Ce bateau laboratoire a entamé son tour du monde depuis Saint-Pétersbourg en Russie. C’est ce que nous révèlent nos confrères de France 24. Il a déjà parcouru 5.700 km dans des conditions climatiques peu favorables et en autonomie énergétique totale. Dans un communiqué de l’équipage de cette expédition, on apprend que Energy Observer est arrivé aux îles du Spitzberg à 78° de latitude nord ce samedi 10 août. Le chef de cette expédition, joint au téléphone par l’AFP estime que « c’est l’endroit où l’on mesure le mieux l’impact de l’homme sur le climat, c’est un laboratoire assez ouvert, qui permet de prédire ce qui va se passer sur la planète ».

L’arrivée en Arctique a permis aux chercheurs de tester leurs équipements dans des eaux froides de 5° C. Jérôme Delafosse, chef de l’expédition a souligné dans le communiqué cité : « au-delà du challenge technologique, c’est un message politique que nous souhaitons transmettre ».

Pour lui, « le Spitzberg représente le ground zero, l’épicentre du changement climatique (…) nous voulions prouver que si on peut naviguer en milieu extrême grâce à ce navire, demain tout le monde pourra mieux vivre grâce aux ENR (Energies renouvelables) et nous aurons un vrai levier pour transformer le monde ». Il est grand tant que les hommes se tournent résolument donc vers les ENR.

Ce laboratoire s’installe pour étudier la fonte des glaciers et valider le fonctionnement de ses « Oceanwings ». Les Oceanwings de ce navire sont des ailes de 12 m d’envergure dont sont équipés le bateau depuis Avril. Elles sont totalement automatisées, rotatives à 360°, elles augmentent la vitesse du navire et soulagent les moteurs.

Les porteurs du projet Energy Observer veulent atteindre l’autonomie énergétique pour traverser après l’Atlantique et le Pacifique en terminant ce tour du monde en 2022. Ils espèrent également que cette technologie puisse être adaptée aux cargos ou aux navires de croisière.

La première expédition de Energy Observer a eu lieu en 2017. En ce temps, le laboratoire énergétique fut alimenté par des panneaux photovoltaïques et avait parcouru plus de 10.000 marins en France et en Méditerranée.

Pour histoire, Energy Observer est un ancien catamaran de 30,5 m de longueur et 12,80 m de largeur. A l’origine un voilier de course fabriqué au Canada en 1983. Les scientifiques font de leur mieux pour nous expliquer le changement climatique et les mesures à prendre, faisons notre part en changeant de comportement.

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