Les travailleurs togolais sont appelés à être solidaires pour obtenir des réponses concrètes à leurs revendications. Tel est l’un des messages phares du Synbank (Syndicat des employés et cadres des banques des établissements financiers et des assurances du Togo) à l’occasion de la fête du 1er mai. Cette deuxième célébration sobre sans aucun rassemblement est justifiée par la pandémie du coronavirus.

Dans le discours délivré ce 30 avril par les responsables du Synbank, on retient essentiellement l’importance pour les travailleurs de façon générale et aux membres du Synbank de s’unir. Il faut rappeler que c’est cette même solidarité qui a permis aux ouvriers de Chicago d’arracher leur liberté et de se révolter afin d’obtenir une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. D’où la naissance de cette commémoration du 1er mai mondialement reconnue.

« La leçon ultime que nous devrions tirer de cette lutte est la solidarité qui a permis à ces travailleurs à faire satisfaire leurs revendications par les capitalistes de l’époque. Au Synbank, nous invitons tous les travailleurs de notre corporation à cultiver cette solidarité pour d’une part booster les résultats de nos Institutions et d’autre part défendre efficacement nos intérêts matériels et moraux », recommande Baba Awoula Yati, Secrétaire général adjoint chargé des banques, des établissements financiers et des relations extérieures au Synbank-Togo.

Pour le Synbank, la résolution des problèmes des travailleurs des autres systèmes financiers décentralisés passe par la solidarité syndicale. Il est donc demandé à chaque travailleur d’évaluer sa contribution à la noble lutte dont l’objectif est l’amélioration des intérêts matériels et moraux de son entreprise. Cette amélioration rend en effet possible l’épanouissement des travailleurs.

Le Synbank a eu à formuler plusieurs autres doléances à l’instar du renforcement du contrôle des Systèmes Financiers Décentralisés, l’encadrement de la fixation des salaires dans toutes les institutions de la place sur la base des nouveaux circulaires de la Commission Bancaire de l’UMOA. Le Syndicat évoque aussi des inégalités salariales constatées sur le terrain, demande une disposition législative concernant les intéressements et la participation des salariés aux résultats des entreprises