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Togo : Après les menaces, le journaliste Robert Avotor a failli être tué hier par …



Ils sont passés à l’acte. Après les menaces et intimidations téléphoniques, les détracteurs du journaliste Robert Avotor sont passés à l’acte ce dimanche 19 février 2017. Ce dimanche soir à 19 heures 15 minutes alors qu’il était sorti de chez lui pour acheter du pain au bord de la route à Sagbado, (banlieue de Lomé) une voiture 4X4 avec à bord des individus l’a poursuivi et l’a renversé avec sa moto avant de prendre la fuite.

Avotor

Robert Avotor est, ce journaliste du quotidien togolais L’Alternative, menotté et torturé dans l’exercice de son métier, début de ce mois de février. Il faisait un reportage sur un litige foncier à Akato-Viépé, une banlieue de la capitale togolaise.

Selon les informations parvenues à echowebmonde.com, « Des individus à bord d’une voiture banalisée se sont rendus dans son quartier pour identifier formellement son domicile ». M. Avotor, selon les explications de son directeur de publication, Ferdinand Ayité, reçoit fréquemment des coups de fil anonyme qui tentaient de le dissuader de porter plainte. Le journaliste Avotor, décrit par son directeur de publication comme un homme très respectueux et discret, a décidé de porter deux plaintes : l’une contre la brigade de gendarmerie de Sagbado et l’autre contre le gendarme Hlonmadon de la brigade de Sanguera qui l’a torturé.

Aux dernières nouvelles, informe Ferdinand Ayité, le Secrétariat du procureur de la République refuse de recevoir les deux plaintes qu’il a déposées.

« La vie de ce journaliste est en danger juste parce qu’il a décidé de porter plainte contre ses bourreaux. Nous ne lâcherons pas cette plainte », a poursuivi le journaliste Ferdinand Ayité.

Le Togo traverse une période sombre en matière de la liberté de la presse ces derniers jours. Le groupe Sud média, appartenant à la télévision LCF et City Fm a été fermé ce 6 février 2017 pour des raisons administratives, nous dit-on.

Pour de nombreux journalistes et observateurs togolais, cette fermeture est un moyen de museler le patron de cette entreprise de presse, Pascal Bodjona, soupçonné d’avoir des ambitions présidentielles. Pascal Bodjona est l’ancien directeur de cabinet et ministre du président Faure Gnassingbé. Il a été mis en prison puis relâché dans une affaire d’escroquerie dite « internationale ».

Amétodji Mawulawoé pour echowebmonde.com

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