Armand Okol s’est exprimé vivement sur les spéculations entourant la possible succession du président camerounais par son fils, Franck Biya. Dans une récente intervention lors de l’émission « Club d’Elites » sur Vision 4, il a souligné que le simple fait d’être le fils du président ne devrait pas automatiquement conférer la prétention de diriger le pays.

« Être fécondé par le chef de l’État ne vous rend pas éligible aux conjectures autour de la magistrature suprême d’un État », a déclaré Armand Okol, utilisant des termes crus pour exprimer son opinion sur cette question sensible.

Malgré le fait que dans d’autres pays, des fils ont succédé à leurs pères à la tête de l’État, Armand Okol a insisté sur le fait que Franck Biya ne possède pas un parcours politique justifiant une prétention à la présidence. Selon lui, ceux qui ont réussi cette transition ont démontré qu’ils avaient une expérience, un vécu et un parcours significatifs, une dimension qu’il estime absente chez Franck Biya sur le plan politique.

Franck Paul Biya

Cette déclaration intervient dans un contexte de discussions sur la succession présidentielle au Cameroun, où la question de la continuité dynastique suscite des débats et des préoccupations au sein de la population et de la classe politique. Les propos d’Armand Okol reflètent une opinion dissidente au sein du pays, illustrant la diversité des perspectives sur l’avenir politique du Cameroun.