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Trafic de Visas et Faux Diplômes CAMPUS FRANCE: Un Ancien Étudiant de l’ISLOG Sénégal Au Cœur du Scandale

Trafic De Visas Et Faux Diplomes

Dans un retentissant scandale de faux diplômes, Serigne Aliou Ngom, ancien étudiant de l’Institut Privé Supérieur Spécialisé en Logistique et Gestion (ISLOG), est accusé d’avoir fabriqué des documents académiques contrefaits.

Ces faux documents ont été utilisés par plusieurs individus dans le but d’obtenir des inscriptions dans des universités françaises via Campus France, une démarche qui s’est soldée par l’échec suite à la découverte de la supercherie.

Le vendredi 21 août, une alerte de Mme Mallou, représentante de Campus France, a conduit à une enquête approfondie. Elle a contacté Mamadou Sarr, directeur de l’ISLOG, pour vérifier l’authenticité des diplômes de deux candidats au voyage, dont Serigne Aliou Ngom et une certaine Ramatoulaye Sadji. Il s’est avéré que Ramatoulaye Sadji n’avait jamais été inscrite à l’ISLOG, tandis que Ngom avait effectivement étudié là en 2015-2016, mais n’avait obtenu qu’une attestation de deuxième année de licence, contrairement aux documents qu’il avait prétendument soumis.

Lors de son arrestation, la police a découvert chez Ngom 13 passeports, divers cachets et des documents appartenant à d’autres étudiants. Devant les enquêteurs, Ngom a admis ses crimes, expliquant qu’il avait agi par désir de voyager et d’aider d’autres à voyager contre rémunération. Il a révélé que Ramatoulaye Sadji lui aurait payé 350,000 CFA en cas de succès de l’obtention de visa.

Les méthodes frauduleuses de Ngom incluaient la duplication du cachet et de la signature de Mamadou Sarr pour créer de faux bulletins de notes et diplômes. Cette affaire a non seulement ébranlé l’ISLOG mais soulève aussi des questions sur la vérification des documents académiques par les institutions permettant l’accès aux visas d’études.

Les autorités judiciaires ont déféré Ngom au parquet et continuent d’enquêter pour exposer toutes les ramifications de ce réseau de faux documents. Cet incident met en lumière le besoin urgent de renforcer les mesures de sécurité documentaire et la coopération internationale dans la vérification des antécédents académiques.

Ce cas est un avertissement sévère pour les institutions éducatives et les services d’immigration sur la vigilance nécessaire face aux fraudes documentaires, particulièrement dans un contexte où l’éducation est souvent perçue comme un passeport pour de meilleures opportunités à l’étranger.