Le célèbre artiste ivoirien du Coupé-Décalé, Molare, a récemment partagé une astuce inédite pour permettre aux artistes africains de générer davantage de revenus sur la plateforme YouTube. Selon l’interprète à succès de « Boucan, » les artistes du continent africain ne reçoivent pas une rémunération à la hauteur de leur talent sur la plateforme de streaming vidéo, et il est temps de changer la donne.

Le pionnier du Coupé-décalé est convaincu qu’une stratégie particulière est nécessaire pour que les artistes africains puissent véritablement rentabiliser leurs projets sur YouTube. Cette méthode peu conventionnelle repose sur l’utilisation d’un VPN (Virtual Private Network) pour créer un compte YouTube en indiquant être basé dans un pays européen.

« En Afrique ici, YouTube ne rémunère pas bien. Et je vais vous donner une masterclass. Si on ne te paye pas bien, tu achètes un VPN, tu l’ouvres en Europe. Un VPN coûte environ 30 euros (près de 20 000 Fcfa), » a expliqué Molare avec assurance lors de son passage sur le plateau de la NCI dans l’émission « Les Femmes d’Ici. »

La révolution du VPN pour les artistes africains

L’idée derrière cette stratégie audacieuse évoquée par le patron de M Group est d’exploiter les écarts de rémunération entre les pays européens et africains sur YouTube. En effet, les créateurs de contenu basés en Europe bénéficient généralement de taux de rémunération plus élevés que leurs homologues africains, ce qui signifie qu’ils peuvent gagner plus d’argent pour chaque vue et interaction.

En utilisant un VPN pour simuler leur emplacement en Europe, les artistes africains pourraient potentiellement accéder à des taux de rémunération plus favorables et augmenter ainsi leurs gains sur la plateforme. Cette stratégie, bien que controversée, montre la créativité et la détermination des artistes à surmonter les défis financiers auxquels ils sont confrontés.

Les réactions suite à la sortie de Molare et le débat qui en découle

La suggestion de Molare a suscité des réactions contrastées. Certains applaudissent cette initiative innovante pour maximiser les revenus des artistes africains, considérant qu’elle peut être un moyen de rétablir un certain équilibre. D’autres, en revanche, soulèvent des questions éthiques et légales liées à l’utilisation d’un VPN pour contourner les règles de la plateforme.