togopapel Publicité 2 doingbuzz echowebafrique asso afritogo

Togo : De nouvelles révélations sur la mort du Colonel Madjoulba

Togo De Nouvelles Revelations Sur La Mort Du Colonel Madjoulba Doingbuzz

De nouvelles révélations sur la mort du Colonel Madjoulba assassiné dans la nuit du 3 au 4 mai dernier, quelques heures après l’investiture du président Faure Gnassingbé à laquelle il venait d’assister.

Le Colonel Bitala Madjoulba a été assassiné dans son bureau, a-t-on appris. Six mois après le drame, l’enquête semble progresser. Selon les expertises balistiques réalisées par la France et le Ghana, le commandant du premier bataillon d’intervention rapide (BIR) a été assassiné avec sa propre arme.

Selon les informations, le commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) a été assassiné avec sa propre arme, un revolver de marque Beretta. Dans la foulée de ces résultats, le juge en charge de l’affaire a lancé une commission rogatoire dans le but de faire auditionner plusieurs militaires.

Assassiné avec son propre Beretta. C’est la conclusion inattendue à laquelle sont arrivés les experts français dans l’enquête sur l’assassinat du colonel Madjoulba. Ces derniers, qui ont remis leur rapport à la justice togolaise au mois d’août, étaient chargés de comparer la balle retrouvée sur le corps du commandant du BIR avec 152 douilles provenant de 76 armes différentes saisies par les autorités togolaises.

Lire aussi : Qui a tué le colonel Bitala Madjoulba ?

Les douilles avaient été envoyées fin juin en France via une commission rogatoire internationale et ce dans le cadre d’une demande d’entraide judiciaire. Une démarche similaire avait été entreprise auprès des autorités ghanéennes. Verdict : « Les résultats [des deux expertises] sont les mêmes », assure sous couvert d’anonymat une source au cœur de l’enquête.

Cette conclusion est une mauvaise nouvelle pour les enquêteurs, indique RFI. L’arme ne les mènera pas directement à l’assassin, contrairement à ce qu’ils pouvaient espérer au départ. Quoiqu’il en soit, suite aux résultats de ces examens balistiques, Awi Adjoli, le juge en charge de l’affaire a émis une commission rogatoire.

Le but : faire procéder par des officiers de police judiciaire à l’audition de certains militaires du camp où officiait le colonel Madjoulba. Selon cette même source, les auditions seraient actuellement en cours et n’auraient débouché pour l’heure sur aucun placement en détention.

Pour rappel, le Colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR) a été retrouvé mort assassiné dans son bureau. L’incident a eu lieu quelques heures après son apparition en public le 3 mai 2020 à l’investiture de Faure Gnassingbé. Le colonel ne pouvait imaginer qu’il vivait ses dernières heures.

Lire aussi : 100 jours après la mort de col Madjoulba, sa famille et les avocats saisissent l’ONU