Syndicaliste et femme politique ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo est née à Moossou (commune de Grand-Bassam), le 20 juin 1949. Elle est élue députée de 1990 à 2000 où elle devient première dame de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2010 sous le régime de Laurent Gbagbo l’ex président de la république ivoirienne. Il faut signaler qu’elle a exercé une certaine influence sur celui-ci.

Simone Ehivet est fille de Jean Ehivet, gendarme de profession et de Marie Djaha. Née d’une famille de dix-huit enfants, elle est devenue tutrice de ses cadets très tôt car elle s’y connaît très bien. Élève au lycée classique d’Abidjan en option lettres modernes, elle fut interpellée par la police suite à une grève qu’elle a mené en 1966. Elle a décrochée ensuite sa licence en lettres modernes à l’université d’Abidjan et étudie à l’École normale supérieure de la Côte d’Ivoire. Elle a exercé en tant que professeur de l’enseignement secondaire après avoir réussi au concours du Capes ( première de sa pomotion) .
Historienne, et docteur au 3e cycle en littérature orale, chercheur en linguistique appliquée et syndicaliste marxiste très proche des milieux évangéliques américains, Simone Gbagbo entame sa carrière politique en 1973.

Simone Ehivet Gbagbo est une syndicaliste et surtout très active lors des années 1970 et 1980, elle s’est faite incarcérer à plusieurs reprises suite à sa lutte en faveur du multipartisme.
Elle est ensuite condamnée par la cour de justice ivoirienne à 20 ans de prison pour atteinte à l’autorité et à la sûreté de l’État en 2015. Elle est amnistiée par le président Alassane Ouattara en 2018. Cependant, elle fut innocentée par la cour de justice le 28 mars 2017 et l’acquitte des poursuites pour crimes contre l’humanité.
Pour finir, Simone Gbagbo est mère de cinq enfants (filles) dont deux du président Laurent Gbagbo.