Niger : Évacuation des ressortissants français ce mardi

La France prend des mesures décisives pour évacuer ses ressortissants du Niger suite aux violences qui ont secoué Niamey. La situation étant critique, le ministère des Affaires étrangères a décidé d’agir rapidement.

Face aux récentes violences perpétrées contre son ambassade à Niamey et à la fermeture de l’espace aérien, la France a pris la décision d’évacuer dès ce mardi ses citoyens présents au Niger. Le Quai d’Orsay, dans un communiqué officiel, explique que cette mesure est nécessaire pour assurer la sécurité de ses ressortissants, qui se retrouvent actuellement sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens.

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Début d’une évacuation immédiate

L’évacuation des Français commencera dès aujourd’hui, mobilisant ainsi les moyens nécessaires pour garantir leur retour en toute sécurité. De plus, la France se tient prête à également secourir les ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le pays dans cette période tumultueuse.

Le coup d’État au Niger, mené par le général Abdourahamane Tiani, a renversé le président élu Mohamed Bazoum, faisant de la France la cible privilégiée des militaires auteurs du putsch. La situation sécuritaire s’est détériorée dans le pays en raison de la violence exercée par des groupes jihadistes, ce qui a poussé les manifestants pro-putschistes à se rassembler devant l’ambassade de France à Niamey.

Sécurité des ressortissants prioritaire

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a souligné l’importance de la sécurité des ressortissants français en premier lieu. Regrettant les slogans anti-français lors des manifestations, elle insiste sur la nécessité de garantir la protection des citoyens français présents au Niger.

En plus de sa situation politique instable, le pays est confronté à des défis économiques majeurs malgré ses ressources en uranium. Les attaques de groupes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaida plongent le pays dans une période de turbulences depuis 2020, rejoignant ainsi le Mali et le Burkina Faso, également touchés par des coups d’État.