À l’approche du très attendu concours Miss France 2024, qui se déroulera au Zénith de Dijon le 16 décembre, les projecteurs se braquent non seulement sur les 30 reines de beauté régionales, mais aussi sur le contraste saisissant entre les avantages prestigieux offerts à la gagnante et les réalités financières auxquelles sont confrontées les candidates.

Le rôle honorifique lucratif de Miss France 2024

Le titre de Miss France est indéniablement une distinction honorifique, mais son attrait est indéniable. La lauréate, choisie parmi les 30 candidates régionales, bénéficiera d’une multitude d’avantages, dont un logement gratuit dans un appartement parisien du prestigieux 17e arrondissement, une élégante Toyota Yaris Cross Audace d’une valeur de 25 000 euros offerte par l’un des partenaires du concours, et un salaire mensuel de 3 000 euros nets, en plus des frais de déplacement.

Les anciennes lauréates ont témoigné de l’impact transformateur du titre. Elles ont évoqué les nombreuses portes qu’il ouvre et les opportunités qu’il présente. Cependant, il convient de noter que les récompenses de la reine vont au-delà de la compensation monétaire, comme l’exprime Vaimalama Chaves, Miss France 2019.

Une réalité contrastée : Les contraintes financières pour les aspirantes reines

Alors que la gagnante bénéficie d’une année de luxe et de reconnaissance, le parcours des candidates avant le concours est marqué par des défis financiers. Les candidates investissent beaucoup de temps et d’efforts, consacrant souvent une année entière à la préparation et aux élections régionales. Cependant, la rémunération de leur dur labeur reste modeste.

Comme le rapporte Purepeople, les candidates de MIss France 2024 ne sont payées que pour les trois derniers jours de préparation, gagnant environ 84 euros par jour, soit un total de 252 euros nets. Ce montant, équivalent au salaire minimum, a suscité des discussions sur la nature symbolique de la rémunération.

L’ancienne directrice de Miss France, Alexia Laroche-Joubert, a fermement défendu cette approche, affirmant que l’augmentation des rémunérations altérerait les motivations des candidates.

La différence de destin entre la Miss France couronnée et les autres candidates souligne l’intersection complexe entre le glamour et le pragmatisme financier dans le monde des concours de beauté.