Le gouvernement camerounais a fermement condamné l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, survenu il y a quelques temps dans des circonstances tragiques. L’annonce a été faite par le ministre de la Communication, René Sadi, lors d’une déclaration en marge de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Le ministre a rappelé que ce meurtre était un acte ignoble perpétré contre un professionnel des médias et que le gouvernement avait déjà condamné l’acte.
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René Sadi a également réaffirmé que la procédure judiciaire suivait son cours et que toutes les personnes impliquées seraient sanctionnées conformément aux textes en vigueur. « Les enquêtes ouvertes, sur Hautes Instructions du Chef de l’Etat, pour faire toute la lumière sur cette affaire, et établir les responsabilités des personnes impliquées, ont, pour l’instant, comme vous le savez, abouti au déferrement de plusieurs suspects devant la Justice, dont certains ont été placés en détention préventive. La phase d’instruction a été ouverte, et se poursuit à l’heure actuelle », a-t-il déclaré.
Dans cette affaire, trois personnes ont été inculpées : Jean Pierre Amougou belinga, Justin Danwe et Maxim Eko Eko. Ces derniers sont détenus à la prison centrale de Kondengui depuis plusieurs mois.
En rappel, le Cameroun occupe le 138ème rang dans le classement mondial de la liberté de la presse et a perdu 20 places en l’espace d’un an.
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