Le 3 mars 2021, Ousmane SONKO accusé de viol par la jeune masseuse Adji SARR est arrêté. Ses partisans, qui dénoncent un complot orchestré par le pouvoir, ont procédé à de violentes manifestations qui ont tourné à l’émeute–affrontements avec les forces de police, pillages et saccages –. Ces événements tragiques ont causé plusieurs morts et de nombreux blessés.
Aujourd’hui, alors que l’opposition s’enorgueillit d’une belle mobilisation, la manifestation tenue, ce 08 juin, à la Place de la Nation par la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) aurait pu déboucher sur une spirale de violence pire que celle de Mars 2021.
N’eut été la vigilance de nos forces de défense et de sécurité, celle-ci pourrait avoir d’autres contrecoups. A preuve, les Sénégalais ont eu le cœur net sur de graves agissements qui se tramaient parmi des forces occultes.
L’impressionnant dispositif sécuritaire déployé sur les lieux de la manif de Yewwi Askan Wi et un peu partout dans la capitale sénégalaise aura été plus que nécessaire.
Des sources sûres révèlent que nos Forces de défense et de sécurité, sur le qui–vive, ont fait la prouesse de mettre le grapin dessus à une vingtaine de personnes dans la journée du rassemblement. Grand–Yoff, l’une des 19 communes de Dakar, serait le théâtre d’une toute première arrestation de la Gendarmerie nationale. Ensuite, les éléments du Général Moussa Fall ont mis hors d’état de nuire une autre personne dans la grande banlieue dakaroise. La deuxième personne interpellée était le chef d’un «gang» d’une quinzaine de personnes. A la fin du rassemblement aussi, deux autres personnes ont été appréhendées.
Que font des membres d’une faction de la rébellion du Mfdc à la manif de Yewwi ?
L’on apprend que la personne interpellée à Grand–Yoff est directement liée au Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de Casamance). Il s’agit d’un certain Ousmane Kabylline Diatta, chef–rebelle et n° 2 de Paul Alokassine. De sources proches des autorités, la confirmation de sa surveillance, depuis longtemps, a été apportée par les services d’Etat. Pis encore, les services de sécurité de l’Etat ont identifié des mouvements de groupes rebelles vers Dakar. Le chef–rebelle Ousmane Kabylline Diatta, à l’instar des membres du Mfdc, pourrait provoquer un réel désastre, si l’on y prenait garde ! Heureusement qu’il est entre les mains de la Gendarmerie nationale.
Dans la mesure où l’option séparatiste et inique semble irrévocable chez eux, il serait d’une importance capitale que chaque Sénégalais-ese sente concerné-e- et participe activement à la recherche de ces zélés, ennemis de l’ordre étatique, dont beaucoup restent tapis dans l’ombre.
« Les véritables mobiles des personnes arrêtées… »
Des sources révèlent que c’est au cours de leurs interrogatoires que, la mort dans l’âme, ils ont reconnu qu’ils ne s’attendaient qu’à ce que la manifestation soit interdite. Autrement dit, ils n’avaient d’yeux que pour une interdiction préfectorale, ont–ils avoué, pour s’adonner à leurs exactions un peu partout dans la capitale. Au cas échéant, leur modus operandi consistait à cibler des station–services, des drugstores à l’enseigne «Auchan», mais aussi et surtout quelques organes de presse qu’ils croient animés d’une partisannerie troublante.
C’est ainsi que les autorités compétentes ont bien voulu informer que l’État fera le nécessaire pour que toutes les personnes mis en cause dans cette dangereuse machination en lien avec les rebelles, répondent de leurs actes.
De même, d’autres arrestations de rebelles du Mfdc dans Dakar et sa périphérie ont été signalées. L’Etat devrait d’ailleurs informer les Sénégalais sur les véritables mobiles des personnes arrêtées dès la fin de l’enquête.
La quête du pouvoir à tout prix ?
Pyromanes assez irrédentistes, chaque citoyen-e- sénégalais-e- devrait faire attention à ces forces occultes qui ont été pourtant signalées par le ministre de l’Intérieur Antoine–Félix Abdoulaye Diome, lors des malheureux événements du mois mars 2021. A l’époque, d’aucuns avaient traité M. Diome de tous les noms d’oiseau imaginables, allant même jusqu’à dire qu’il aurait perdu le nord. Ainsi, sur fond d’invectives et de diatribes, le ministre de l’Intérieur, Antoine–Félix Abdoulaye Diome se voyait attaqué de tous bords par des compatriotes qui mettaient de la mauvaise grâce aux faits, d’une extrême gravité, révélés par lui.
Aujourd’hui, le temps lui a, sans doute, donné raison. Il appartient ainsi aux Sénégalais-e-s de ne pas répéter l’erreur macabre de mars 2021, où pour une affaire strictement privée, l’appel à la résistance du leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, avait été entendu.
Résultats, 14 de nos concitoyens sont passés de vie à trépas.
Ainsi, les appels à la résistance, à l’insurrection, les manifestations que l’opposition décrète «de gré ou de force», les invectives à l’endroit du premier des Sénégalais qui ne cessent de s’accumuler, ne constituent en rien des attributs de la démocratie et de l’Etat de droit.
Bien au contraire, ils précipitent l’idéal démocratique au bord de l’abime au grand dam du modèle sénégalais salué partout. Dès lors, la primeur d’un dialogue sincère devrait être de mise pour préserver notre allure démocratique qui, jusqu’ici, nous est tant enviée dans la sous–région ouest–africaine, depuis la première alternance démocratique de 2000.