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Les travailleuses de sexe très touchées par la crise sanitaire



La crise sanitaire a eu des conséquences négatives dans plusieurs secteurs d’activité. C’est le cas des travailleuses de sexe. En effet, l’expansion du Covid-19 a causé une rareté des clients, ce qui a fait chuter considérablement leurs revenus. Actuellement, elles traversent des moments difficiles au point où elles ne peuvent que compter sur l’entraide et les associations.

Pourtant lors des premiers jours du confinement, Typy, une prostituée a confié qu’elle n’était pas inquiète. Elle avait suffisamment épargné pour tenir durant des semaines: « quand j’ai compris que ça allait être beaucoup plus long, j’ai un peu paniqué », se souvient cette travailleuse de sexe de 29 ans, escort à Lyon.

Finalement Typy s’est rendue compte qu’elle avait raison de paniquer puisqu’en deux mois, elle n’avait rencontré qu’un seul client. Pourtant, sans la crise sanitaire, elle pouvait rencontrer « dix à quinze hommes par mois » et se faire payer 150 euros l’heure.

Comme la majorité des travailleuses et travailleurs du sexe, Typy s’est retrouvée quasiment sans aucun revenu du jour au lendemain en raison de l’épidémie du coronavirus:

« La quasi-totalité des TDS [travailleuses et travailleurs du sexe] ont respecté le confinement, pour leur propre santé et pour celle de leurs clientsLe contexte actuel est terriblement difficile pour l’ensemble des membres de la communauté. Les dettes s’accumulent, certains ne peuvent plus payer leurs factures, d’autres n’ont même plus de quoi manger », explique Anaïs de Lenclos, escort à Paris et porte-parole du Syndicat du travail sexuel (Strass).

Malgré la rareté des clients en raison de la crise sanitaire, certaines ont pu tirer leur épingle du jeu. C’est le cas des « camgirls », les animatrices de shows érotiques en ligne : « on a vu beaucoup de nouvelles personnes arriver pendant le confinement, mais elles n’étaient pas prêtes à payer pour aller au-delà du “teaser” [aguichage], raconte Khalamité, camgirl de 22 ans. Certains mecs m’ont fait perdre un temps fou à vouloir discuter et poser des questions, pour finalement ne rien acheter. » 

Au bout du compte, la jeune femme a travaillé plus, mais ses revenus ont diminué de 30 à 40 %.

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Crédit photo: le journal international

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