En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Les médecins découvrent une corne de 14 centimètres sur le dos d’un homme



Les carcinomes sont les cancers de la peau les plus fréquents. Le carcinome basocellulaire se distingue du carcinome spinocellulaire ou épidermoïde, l’incidence de ce dernier étant estimée à 5 pour 1000. Selon The Journal of the American Academy of Dermatology, au delà des produits chimiques cancérigènes, le facteur de risque principal est le soleil lorsqu’on y a été exposé de façon prolongée et répétée au cours de la vie. C’est précisément ce type de cancer qui a entraîné l’apparition d’une masse cutanée semblable à une corne de 14 centimètres sur le dos d’un homme. Son cas a été relayé par Le Monde.
Pendant trois ans, un homme britannique de 50 ans a vu apparaître une masse dans le bas du dos, semblable à une corne cutanée et qui a fini par mesurer 14 centimètres de longueur et 5,5 centimètres de largeur. Selon nos confrères du journal français, le patient, de peau très claire, n’a pas été exposé au soleil de manière conséquente et ne présente aucune autre affection de type immunitaire ou d’antécédent personnel ou familial de cancer du même type.

Une corne due à un cancer

L’aspect de la masse est surprenant et inhabituel car aucun autre patient n’a laissé trainer une telle affection avant qu’elle ne devienne aussi particulière. La kératine s’est accumulée suite à la lésion, entraînant ainsi une augmentation importante du volume de la masse, sans que ce ne soit douloureux, et sans l’apparition de ganglions lymphatiques à proximité. Les spécialistes en chirurgie plastique de l’hôpital de Chester dans le Cheshire au nord-ouest de l’Angleterre ont rapporté qu’il s’agit là d’une corne cutanée, d’origine tumorale qui ne peut être identifiée qu’après une analyse histologique, et traitée par ablation chirurgicale. A savoir que dans 61% des cas, la tumeur est bénigne, contre 39% où elle est maligne ou précancéreuse.

Les médecins ont effectué l’ablation sous anesthésie, en s’assurant de dépasser les limites de la lésion afin de la retirer. Une greffe de peau a ensuite été réalisée pour combler la perte due à l’opération.

Le carcinome épidermoïde, ce qu’il faut savoir

L’étude des cellules au microscope a confirmé le diagnostic du carcinome épidermoïde.

« Il s’agit là d’un cas rare de carcinome cutané épidermoïde négligé par un patient vivant pourtant dans un pays développé ayant accès à des soins de santé gratuits » affirment les spécialistes qui soulignent également que la plupart des patients sont traités de manière précoce et ce, bien avant que les lésions n’entraînent la formation de ce qu’ils appellent des “cornes de dragon”.

Plus agressif que le carcinome basocellulaire, le carcinome épidermoïde se présente souvent comme une croûte qui ne se soigne pas, et n’induit que peu ou pas de douleur. Celle-ci peut également impliquer des saignements.

Généralement, ce sont les parties du corps exposées au soleil, telles que les oreilles, le nez, les lèvres ou encore le dos des mains qui sont les plus sujettes à l’apparition de la maladie. D’autres facteurs de risque seraient également à prendre en compte, notamment certains produits cancérigènes tels que l’arsenic ou les huiles de coupe, en plus des radiations ionisantes.

Le traitement implique souvent une chirurgie pour les formes localisées aux ganglions ou à la peau. Au delà de l’opération chirurgicale, d’autres traitements peuvent être envisagés tels que la radiothérapie ou la chimiothérapie qui est recommandée en cas d’atteinte pulmonaire ou d’autres localisations à distance.

« Malgré la sensibilisation actuelle du public au cancer de la peau et les mesures de santé publique inhérentes, de tels cas peuvent encore se produire et passer entre les mailles du filet », concluent les médecins.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !