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Les Comores et la France ne s’entendent pas sur les expulsions de Mayotte



Le gouvernement comorien a demandé lundi à la France de renoncer à une opération planifiée d’expulsions, de destructions d’habitats illégaux et d’arrestations à Mayotte, département français de l’océan Indien confronté à une criminalité galopante, sur fond de crise migratoire.

L’opération, baptisée « Wuambushu » (« prise de contrôle », en marocain) et conçue par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, a été validée en février par le président français Emmanuel Macron, selon une source proche du dossier.

Elle devrait commencer le 20 avril, fin du Ramadan. Les migrants vivant dans les bidonvilles ciblés sont tous ou presque tous originaires des Comores.

« Le gouvernement comorien a appris avec étonnement la nouvelle de la poursuite du projet du gouvernement français (…) de procéder, dans l’île comorienne de Mayotte, à la destruction des bidonvilles, suivie de l’expulsion de tous leurs occupants sans papiers, à l’île d’Anjouan », indique un communiqué de la présidence comorienne publié lundi.

Les autorités comoriennes demandent aux autorités françaises « d’abandonner ».

« Nous sommes contre cette opération. Nous avons entamé des discussions avec la France, qui est un partenaire. Nous pensons que le dialogue pourrait être une meilleure réponse que des actions comme celle-ci. Jusque-là, nous ne savons pas, mais j’espère que ce sera arrêté pour que nous puissions discuter et voir les voies et moyens pour que la paix et la sécurité règnent dans notre pays et dans la région », a déclaré Azali Assoumani, le président des Comores. 

Lire aussi : Emmanuel Macron violemment attaqué aux Pays-Bas (VIDEO)

Le 5 avril, des organisations de la société civile comorienne ont tenu une conférence de presse pour avertir d’un « massacre à venir ».

« Nous entendons saisir les organisations internationales pour les informer du massacre que la France veut perpétrer sur l’île comorienne de Mayotte », a réagi Youssouf Attick Ismael, président du Comité Maore (Maore signifie Mayotte dans la langue nationale).

D’intenses négociations diplomatiques ont eu lieu ces dernières semaines entre Moroni et les autorités françaises à ce sujet.

 

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