Mahamadou Issoufou est le nouveau président de la CEDEAO. Il a été élu à la présidence en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’issue du 55e sommet qui s’est tenu le samedi 29 juin dernier à Abuja, au Nigeria.

Le président nigérien succède ainsi pour un mandat d’un an à son homologue nigérian Mahammadu Buhari. Issoufou Mahamadou s’est dit honoré pour la confiance placée en lui par ses pairs et s’est engagé à mettre l’accent, au cours de son mandat, sur trois domaines prioritaires, à savoir la sécurité régionale, la consolidation des institutions démocratiques et l’intégration économique.

Cette réunion de haut niveau de l’institution régionale a abordé plusieurs sujets d’ordre sociopolitique, économique et sécuritaire dont la question de la monnaie unique qui est appelée “Eco” a été choisi de façon consensuelle lors de la réunion du comité ministérielle tenue à Abidjan courant juin 2019. Il a été aussi question de la crise en Guinée-Bissau où le mandat du président José Mário Vaz a expiré depuis quelques jours.

La CEDEAO a décidé que celui-ci reste bien à la tête de son pays, mais la gestion des affaires revient au Premier ministre, Aristides Gomes, qui devra former un gouvernement au plus tard le 15 juillet et préparer la présidentielle de novembre 2019. Par ailleurs, les prix d’excellence de la CEDEAO, édition 2018, ont été attribués à plusieurs lauréats pour leurs contributions à l’intégration, à la paix et au développement de la sous- région ouest-africaine.

Il s’agit de M. Kofi Anan, ancien secrétaire général des Nations Unies, qui a reçu à titre posthume, le “prix d’honneur pour les éminentes personnalités”, du Dr Améyo Adadévoh dans la catégorie “prix du citoyen méritant” et de Germaine Acogny qui a reçu le “prix des arts”.