Étais-tu un utilisateur de Google +? Comme la majorité des gens, tu as sans doute quelques fois fait un tour sur le réseau social d’Alphabet mais tu n’y es pas resté. « 90% des sessions utilisateur Google+ durent moins de cinq secondes », écrit la compagnie. Conséquemment, elle a décidé de supprimer ce réseau désertique.

Au mois d’août 2019, Google+ n’existera plus. La compagnie donne 10 mois à ses utilisateurs pour migrer vers d’autres plateformes. « Au cours des prochains mois, nous fournirons aux consommateurs des informations supplémentaires, notamment des moyens de télécharger et de migrer leurs données. »

500.000 comptes exposés

En mars 2018, une faille massive a exposé les données personnelles d’un demi-million de comptes Google+. À l’époque, Alphabet n’a pas informé le public de ce bug, car, selon elle, ce n’était rien d’important. Une attitude qui a toutefois étonné les experts en cybersécurité.

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Les données concernées par cette faille sont des données basiques d’identification: nom, adresse mail, profession, sexe et âge, comme on peut le voir sur le site des développeurs de Google. Tout le reste n’est pas concerné comme les publications Google+, les messages, les données du compte Google et les numéros de téléphone.

Google Plus est un désert

Cette faille, sensée être une atteinte massive à la vie privée des utilisateurs, a surtout révélé une chose: Google+ est un désert et les informations qui y sont présentes n’intéressent personne. Pas même les hackers. « Nous n’avons trouvé aucune preuve indiquant qu’un développeur était au courant de ce bug ou de l’utilisation abusive de l’API, ni aucune preuve de l’utilisation abusive des données de profil », ajoute Google.

Or, 438 applications auraient pu être touchées par cette faille. Vu le désintérêt manifeste qu’il entraîne, Google Plus va donc se transformer en un produit plus taillé pour les entreprises. La firme a réalisé que G+ avait des raisons d’exister mais dans un cadre plus professionnel. Les nouveaux changements arriveront dans les prochains jours.