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« Je ne parviens plus à payer mes factures » : une prostituée nigériane regrette les effets du confinement



L’impact de la pandémie de coronavirus sur les économies des pays est dévastateur, entraînant des licenciements massifs et, dans certains cas, des réductions de salaire. Les prostituées sont également affectées par le nouveau coronavirus.

Les conséquences de cette crise sanitaire sur les prostituées sont si lourdes que les chefs d’Etat africains ont reçu une pétition des « anges de la nuit » les invitant à les considérer comme des prestataires de services essentiels.

Aisha, une prostituée qui vit dans l’Etat de Kano au nord du Nigeria n’en peut plus avec les mesures de confinement. Lors d’une interview accordée à la BBC, la jeune femme a révélé qu’elle traverse un moment vraiment difficile parce qu’elle ne travaille plus. Cette situation, dit-elle, a été causée par le coronavirus et le ramadan.

« Presque tout le monde ici est musulman, donc ce n’est pas facile de trouver les clients parce que dans l’après-midi, ils sont avec leur famille et le soir, ils veulent aller rompre le jeûne avec leur famille. La plupart de nos clients sont des hommes mariés, donc ce n’est pas évident pour eux de sortir. »

L’État de Kano et plusieurs autres villes du nord ont introduit en 2000 la Sharia, qui interdit la prostitution, les jeux d’argent, la consommation d’alcool et bien d’autres vices.

« Nous devons juste chercher une autre alternative et un autre moyen. Le gouvernement ne veut même pas savoir comment se portent les prostituées ici au Nigeria. Et je n’ai plus d’argent. C’est fini. Je n’ai plus d’alternative. Je paie mes factures grâce au soutien de certains clients,  ceux qui se soucient de moi. »

Ce qu’Aisha gagne d’habitude, elle le partage avec ses sœurs, ce qui rend les choses plus difficiles. « Donc ce n’est pas facile. Et je ne sais pas combien de temps cela va durer. »

Elle se dit déçue que le gouvernement nigérian ne se soucie guère d’eux. « Le gouvernement ne fait aucun effort pour nous soutenir. »

Crédit photo : tracknews

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