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Italie : une Marocaine brûlée vive par son mari ; la raison



Les pompiers de la ville Brescia, en Italie, ont répondu dans la nuit du 20 septembre 2020 à un appel désespéré d’une Marocaine de 45 ans, Mina Safine, qui réclamait une ambulance en disant « mon mari m’a brûlée ».

« Je brûle, s’il vous plaît, ça me fait mal, je brûle à mort », dit-elle lors d’un deuxième appel aux secours, rapporte Corriere Della Sera, alors qu’on peut entendre son mari, un Marocain de 55 ans parler en arabe derrière elle.

Le procès pour meurtre du mari, Abderrahim Senbel, a commencé cette semaine en Cour d’assise, avec comme principal enjeu de déterminer s’il a bien mis le feu à sa femme qui est morte 7 jours après les appels, brûlée à 90%, ou si comme il le revendique lui, elle se serait infligée les brûlures toute seule.

Selon les éléments de l’enquête, la victime aurait été aspergée d’un liquide inflammable au visage et à la poitrine, dont la bouteille a été trouvée dans la salle de bain de l’appartement, là où la police pense que la victime a essayé de se rincer. « Il y avait des traces de combustion dans tout l’appartement », a affirmé devant la Cour le carabinier responsable de la section médico-légale.

L’accusé affirme cependant qu’« elle a fait ça toute seule ». « J’ai essayé de l’aider en lui jetant une couverture », s’est-il défendu. Toutefois, une médecin légiste à l’université de Gênes et consultante du procureur affirme devant le tribunal que « les blessures sont incompatibles avec la version donnée par l’accusé : si elle s’était aspergée, le mouvement de ses bras aurait nécessairement entraîné des brûlures sous les aisselles », soulignant que ses blessures sont « plutôt compatibles avec une attitude défensive ».

Si le mari présente bien des brûlures, leur localisation sur le bras gauche, l’aisselle et le côté sont, pour la médecin, incompatible avec ses déclarations. « S’il avait aidé sa femme comme il dit l’avoir fait, il en aurait probablement eu sur le visage », affirme-t-elle.

Les deux frères de Mina ont été les derniers à témoigner lors de l’audience, décrivant tous les deux un mariage « qui n’a jamais fonctionné » et rapportant que la victime avait déclaré à leur sœur que son mari « avait l’habitude de la battre ». « S’il m’arrive quelque chose, ce sera la faute de mon mari », avait dit Mina à un de ses frères.

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