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Éthiopie : 47 arrestations après le meurtre du chef du parti du Premier ministre



Les forces de sécurité éthiopiennes ont annoncé dimanche avoir arrêté 47 suspects après le meurtre d’un chef du parti au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed, l’accusant de comploter pour renverser le régime.

Girma Yeshitila, chef du Welfare Party dans la région septentrionale récemment troublée d’Amhara, a été tué avec quatre autres personnes lors d’une attaque jeudi.

Les 47 personnes arrêtées sont des terroristes présumés et ont été retrouvées en possession d’armes, de bombes et d’équipements de communication par satellite, ont indiqué les forces de sécurité dans un communiqué diffusé par la chaîne EBC.

« Les suspects ont travaillé ensemble localement et dans des pays étrangers dans le but de prendre le contrôle du gouvernement régional afin de renverser le gouvernement fédéral en assassinant de hauts responsables amhara », ont indiqué les forces de sécurité dans leur communiqué.

L’assassinat de M. Girma a été perpétré par ces « forces extrémistes », ajoute le communiqué, sans préciser la date des arrestations.

Membre du comité exécutif du Parti de la prospérité, qui compte 45 membres, M. Girma a été fréquemment pris pour cible sur les réseaux sociaux par des nationalistes amhara, qui l’ont traité de « traître » en raison de sa proximité avec M. Abiy.

Selon le gouvernement régional d’Amhara, des « forces irrégulières » ont attaqué jeudi les véhicules transportant M. Girma, ses gardes du corps et des membres de sa famille alors qu’il se dirigeait vers Debre Birhan, une grande ville de la région, à environ 100 km au nord-est d’Addis-Abeba.

En avril, Amhara a été le théâtre de plusieurs jours de troubles armés déclenchés par la volonté du gouvernement fédéral de démanteler les « forces spéciales » de la région, des unités paramilitaires illégales mises en place par les autorités amhara, comme par celles de plusieurs autres régions d’Éthiopie au cours du passé. quinze ans.

Lire aussi  : Le Premier ministre japonais en Afrique

La colère est d’autant plus grande dans une partie de la population amhara que les « forces spéciales » amhara et les Fano, milices locales d' »autodéfense », ont apporté une aide cruciale à l’armée fédérale dans le conflit qui l’a opposée à partir de novembre 2020 aux autorités du Tigré, qui était entré en rébellion contre Addis-Abeba.

Malgré l’accord de paix signé en novembre à Pretoria, les « forces spéciales » amhara et fano contrôlent toujours la partie ouest du Tigré, qu’elles disputent aux Tigréens.

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