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Etats-Unis – Mexique: Trump promet de baisser le coût du mur



Etats-Unis / MexiqueLes premières déportations de l’ère Trump ont eu lieu samedi, sur fond d’annonce de baisse du coût de construction du mur.

Donald Trump a promis samedi de faire baisser «considérablement» le coût du mur qu’il veut construire à la frontière avec le Mexique et dont les estimations se chiffrent en dizaines de milliards de dollars. Cette annonce intervient à l’issue de la première vague de déportation d’immigrants sans-papiers de l’ère Trump, cette semaine, qui a conduit à expulser plusieurs centaines de personnes. La crise étant aussi diplomatique, les Mexicains sont appelés à manifester contre Donald Trump, dimanche, dans une dizaine de villes mexicaines.

«Je ne me suis pas encore impliqué dans le design ou les négociations. Quand je le ferai, comme avec l’avion de combat F-35 ou le programme Air Force One, le prix va baisser CONSIDÉRABLEMENT!», a tweeté samedi le président américain, mettant en avant ses talents d’homme d’affaire auxquels il attribue le rabais accordé au Pentagone par Lockheed Martin sur l’avion de combat furtif et par Boeing pour la construction de nouveaux avions présidentiels.

Donald Trump réagissait à de récentes estimations d’experts selon lesquelles le coût de ce mur sur les 3200 kilomètres de frontière avec le Mexique pourrait largement dépasser les 20 milliards de dollars.

De 8 à 20 milliards

Pendant la campagne, Donald Trump avait chiffré ce chantier à un coût estimé entre 8 milliards et 12 milliards de dollars. Le président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, a de son côté avancé le chiffre de 15 milliards de dollars, le mois dernier. Le MIT Technology Review estimait, dans un article daté du mois d’octobre, que la facture serait bien plus salée, jusqu’à 40 milliards de dollars.

Donald Trump a signé le 25 janvier un décret lançant le projet de construction de ce mur renforcé le long de la frontière qui séparent les deux pays, censé freiner l’immigration illégale. Son décret et son intention de le faire financer par Mexico ont poussé le président mexicain Enrique Peña Nieto à annuler sa visite à Washington prévue pour le 31 janvier.

Manifs au Mexique

Signe que la crise diplomatique entre les deux pays se poursuit, les Mexicains sont appelés dimanche à manifester contre le président américain Donald Trump et son projet de mur à la frontière.

Sous le mot-clé #VibraMéxico (Vibre, Mexique), largement relayé sur les réseaux sociaux, les habitants d’une vingtaine de villes sont invités à défiler à la mi-journée, vêtus de blanc ou arborant le drapeau rouge, blanc et vert du Mexique.

«Il est temps que nous les citoyens nous unissions nos forces et nos voix pour manifester notre rejet et notre indignation face aux intentions du président Trump, tout en cherchant des solutions concrètes au défi que celles-ci impliquent», clament dans un communiqué les organisateurs, près de 80 associations civiles, entreprises et universités.

Les Etats-Unis et le Mexique traversent actuellement leur plus grave crise diplomatique depuis des décennies. Elle est montée en puissance pendant la campagne du candidat républicain, qui avait traité les Mexicains de «criminels», de «violeurs» ou de «bad hombres» («mauvais hommes»), les accusant également de voler les emplois des Américains, cette crise a éclaté au grand jour peu après que Donald Trump eut pris ses fonctions le 20 janvier.

Cette semaine a aussi été marquée par l’arrestation et l’expulsion de plusieurs centaines de sans-papiers considérés comme prioritaires, lors d’opérations présentées comme routinières, mais qui sont les premières de l’ère Trump et ont créé la panique dans les communautés d’immigrés.

Déportations

Les opérations des agents de ICE (Immigration and Customs Enforcement), l’agence fédérale spécialisée dans les reconduites à la frontière, ont ciblé des foyers d’immigrés clandestins à Los Angeles, New York, Chicago, Austin et d’autres villes. «Les objectifs de ces opérations ne diffèrent pas des arrestations ciblées et de routine conduites quotidiennement par les équipes de recherche de fugitifs», a déclaré la porte-parole d’ICE, Jennifer Elzea, à l’AFP.

Selon le Washington Post, le nombre d’arrestations s’élève à plusieurs centaines. A Los Angeles, le directeur local de ICE, David Marin, a indiqué aux journalistes que 160 personnes avaient été arrêtées, dont 75% ont fait l’objet de condamnations lourdes. D’autres qui n’avaient pas de casier judiciaire ont pu être arrêtées lors du même coup de filet, a-t-il dit. Vendredi soir, 37 clandestins avaient déjà été expulsés vers le Mexique.

Mobilisation démocrate

Dans un décret signé le 25 janvier, le président Donald Trump a donné la priorité à l’expulsion des sans-papiers ayant un casier judiciaire ou accusés de délits. «Les articles faisant état de barrages routiers ou d’opérations au hasard sont faux, c’est dangereux et irresponsable», a dénoncé David Marin, selon le Los Angeles Times, soulignant que ses services menaient régulièrement ce type d’opérations ciblées, dernièrement en juillet 2016 et août 2015.

Les arrestations, qui ont visé des lieux d’habitation et de travail, ont toutefois déclenché la mobilisation des élus démocrates des régions concernées, notamment en Californie et à Los Angeles, où le Pew Research Center estime que vivent un million de sans-papiers. La population clandestine aux Etats-Unis est estimée à 11 millions de personnes. «Le changement de politique du président Trump trahit nos valeurs», a protesté la sénatrice de Californie Dianne Feinstein.

Abroger l’Aléna

La bataille de Donald Trump contre le Mexique ne se cantonne pas à lutter contre l’immigration. Le président républicain veut également renégocier, voire abroger, l’Accord nord-américain de libre-échange (Aléna), trop favorable selon lui aux intérêts mexicains.

Les Etats-Unis sont le premier partenaire commercial du Mexique, dont plus de 80% des exportations leur sont destinées, et on estime que 11 millions d’immigrants sans papiers vivent sur le territoire américain, en majorité des Mexicains.

Avec AFP

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