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Parrot n’est pas favorisé dans son propre pays.
Toutefois, ce marché est assez sensible en ce moment. Par prudence, Henry Seydoux explique qu’il n’est pas prêt à signer un contrat avec n’importe qui. Il faut préciser que de nombreuses entreprises refusent désormais de vendre des services et technologies à la police américaine largement pointée du doigt depuis des semaines, par exemple. Parrot assure que toutes les règles de protection des données seront respectées dès lors qu’un contrat est officialisé.
Cette prise de position permet également à Parrot de concurrencer directement le géant chinois DJI qui a été plusieurs au centre de discussions concernant la protection des données. En effet, plusieurs accessions évoquent des transferts de données captées par des drones utilisés par les autorités américaines vers des serveurs chinois. Alors que le gouvernement français n’exclut pas DJI de ces plans, Henry Seydoux conclut : « Nul n’est prophète en son pays, sourit Henri Seydoux avec philosophie, mais les armées suisses et anglaises utilisent déjà nos drones. »
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