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DIDIER GUILLAUME QUITTE LE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE SUR UN BILAN MITIGÉ



« Je n’ai jamais oublié qu’un mandat politique avait un début et une fin. » La phrase de Didier Guillaume, énoncée en janvier 2018 alors qu’il pensait tourner la page de sa carrière politique, prend aujourd’hui tout son sens. La date de fin de son mandat de ministre de l’agriculture est désormais connue. Il quitte la rue de Varenne, lundi 6 juillet, laissant la place à Julien Denormandie. Il était entré en fonction en octobre 2018.

M. Guillaume avait déjà été donné partant en début d’année, au moment de l’annonce de sa candidature officielle à la mairie de Biarritz. Il n’envisageait toutefois pas de démissionner et espérait se maintenir rue de Varenne jusqu’aux élections municipales. Un épisode rocambolesque puisqu’un autre ministre du gouvernement, Jean-Baptiste Lemoyne, souhaitait également concourir pour cette ville. Emmanuel Macron avait dû lui-même intervenir pour remettre de l’ordre dans ses troupes et contraindre ses deux ministres à ne pas briguer cette mairie. Elle a finalement été décrochée par une candidate Les Républicains.

Ambition biarrote

Cette ambition biarrote de M. Guillaume n’avait pas manqué de perturber les milieux agricoles alors que se profilait un moment clé pour l’avenir de l’agriculture française avec la renégociation de la politique agricole commune (PAC) à Bruxelles pour les années 2021-2027. Mais la crise du Covid-19 a bousculé tous les agendas. Les discussions à Bruxelles ont été interrompues et M. Guillaume s’est mobilisé auprès des agriculteurs en liaison avec Bercy.

« Le ministre a été réactif pour les mesures à mettre en place dans cette période de crise », reconnaît Nicolas Girod, porte-parole du syndicat de la Confédération paysanne. Même si son appel « à l’armée des ombres de l’agriculture » a été diversement apprécié, d’autant que le lancement d’une mobilisation des Français pour venir en soutien aux exploitants a suscité beaucoup d’enthousiasme mais autant de frustrations. Les agriculteurs ont plutôt boudé les candidatures spontanées et milité pour une ouverture des frontières aux habituels saisonniers étrangers.

 

Lors de l’arrivée de Didier Guillaume rue de Varenne, le syndicat FNSEA s’était félicité de la nomination d’un élu rural familier du monde agricole. Le premier syndicat français avait d’ailleurs déjà lâché son nom en 2014, le voyant bien remplacer Stéphane Le Foll, sous la mandature de François Hollande. Homme d’appareil, M. Guillaume a commencé sa carrière dans la Drôme avant de diriger le groupe socialiste au Sénat. Grâce à cet ancrage rural, il bénéficiait d’une bonne connaissance des dossiers agricoles et pouvait se vanter d’être l’élu d’un département très orienté vers l’agriculture biologique.

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