La superstar nigériane de l’Afrobeat, Davido, a récemment fait des déclarations surprenantes concernant sa vie de propriétaire aux États-Unis, pays où il est né.

Lors d’un entretien spécial en marge de sa participation en tant que tête d’affiche au festival Promiseland, le chanteur a partagé certaines de ses expériences personnelles et les défis auxquels il a été confronté en tant que propriétaire aux États-Unis.

Les avantages de sa naissance aux États-Unis

David Adeleke, tout en abordant les aspects plus complexes de sa vie outre-Atlantique, a également tenu à souligner les avantages qu’il a tirés de sa naissance aux États-Unis. Il a toujours reconnu que le pays de l’oncle Sam a joué un rôle crucial dans la promotion de sa carrière musicale.

Cependant, il a récemment partagé une expérience qui a mis en évidence certains défis particuliers auxquels il a dû faire face.

L’incident avec la police dans la maison de Davido

Le chanteur a révélé qu’à l’âge de 24 ans, lorsqu’il a acheté sa maison aux États-Unis, il a été confronté à une situation inattendue. Peu de temps après son emménagement, la police a effectué une visite de sa résidence et a minutieusement fouillé sa maison. Ils lui ont même posé des questions sur sa profession, étant donné qu’il avait acheté la maison au comptant.

Il a partagé cette expérience en disant : « Quand j’ai acheté ma maison aux États-Unis à l’âge de 24 ans, j’étais le seul Africain dans ce quartier. J’ai emménagé, et deux jours plus tard, des détectives sont arrivés chez moi. Ils ont fouillé toute la maison et m’ont demandé ce que je faisais comme métier car j’avais acquis la maison au comptant. »

Davido a également exprimé le sentiment que le système aux États-Unis peut parfois donner aux propriétaires africains l’impression que l’Afrique est une zone limitée. Il a toutefois précisé qu’il ne considère pas cela comme du racisme. Selon lui, il s’agit davantage d’une perception qui découle de l’influence culturelle et de la manière dont le système fonctionne.

« Je ne dirai pas que c’est du racisme, c’est comme ça qu’on leur a lavé le cerveau. Lorsque vous êtes en Amérique, on vous fait croire que l’Afrique est une zone interdite, » a-t-il conclu.