La crise politique malienne fait toujours l’actualité dans la sous-région. Contraint à la démission par les militaires qui ont opéré un coup d’État, Ibrahim Boubacar Keita est désormais l’ex président malien. Mais la CEDEAO(Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest) s’évertue depuis à rejeter cet état des choses en réclamant le retour de l’ordre constitutionnel dans le pays. Malgré les sanctions immédiates de l’organisation régionale et une première réunion de crise, les militaires campent toujours sur leurs positions.

Mais les membres de la CEDEAO comptent faire fléchir les nouveaux hommes forts de Bamako en essayant une autre médiation. Elle devrait tenir ce week-end suivant un programme précis. Les médiateurs comptent aussi faire libérer tous les membres du gouvernement arrêtés par les puchistes.

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Mais cette mission de la CEDEAO semble déjà vouée à l’échec quand on sait que le peuple et les militaires célèbrent depuis le 18 Août, date de la chute de l’ex-président. Une autre grande fête avait d’ailleurs eu lieu à la Place de l’indépendance pour fêter l’après Ibrahim Boubacar Keita. Pour comprendre cet enthousiasme, il faut retourner quelques mois en arrière pour prendre la mesure des manifestations géantes qui réclamaient le départ de l’ancien président malien.

Peu importe le résultat de cette méditation, la CEDEAO est attendue au tournant. Les doutes sur son efficacité dans le règlement des conflits politiques dans les pays membres n’ont jamais été aussi grands. Les yeux sont rivés vers Bamako pour savoir si les militaires auront la bénédiction de la CEDEAO pour gérer la transition ou non. Voici le programme détaillé des médiateurs.

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