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Crédibilité des élections : Alpha Condé répond sèchement à l’OIF



Suite au communiqué de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) faisant savoir qu’elle ne pourrait plus « soutenir le processus électoral » du 1er mars en l’absence d’un consensus national sur le nombre d’électeurs, le président guinéen use de mots assez secs pour donner son point de vue sur la question.

 

En effet, les Guinéens sont attendus aux urnes à la fin de cette semaine, le 1er mars 2020 pour un double scrutin : les législatives et le référendum constitutionnel. Cet alors dans le dernier virage vers ses élections que la Francophonie a exprimé  ses réserves vis-à-vis du processus électoral.

 

Les raisons de ce détour inattendu de la part de l’OIF sont liées à la non révision de la liste électorale sur demande de la Ceni (commission électorale nationale indépendante). Selon le communiqué de la Francophonie, « Il est important de rappeler que le fichier électoral de 2015 comportait 2.490.664 électeurs problématiques qui continuent malgré tout de figurer dans la base de données actuelle ». Puis d’ajouter que : « Au total, il s’avère que 98% de ces 2.490.664 électeurs ne disposent pas de documents permettant leur identification ».

 

C’est suite à ce communiqué, probablement intriguant le chef de l’État Alpha Condé que ce dernier est sorti de son silence pour peut-être essayer de remettre l’OIF à sa place. Dans un entretien avec Le Figaro, Alpha Condé a précisé que  » l’OIF est venue pour accompagner, pas pour faire un audit. Dans ce cadre, l’OIF est censée envoyer ses recommandations au président de la CENI qui seul publie ».

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Entretien Du Président Alpha Condé Avec Le                              Figaro

 

Puis de poursuivre que : « C’est nous qui avons demandé en 2018 un audit à l’OIF . Nous sommes donc très surpris qu’aujourd’hui, elle parle de 2015, alors qu’elle n’était pas là, et qu’elle diffuse un communiqué sans en référer au président de la CENI. Mais nous ne ferons pas de polémiques ».

 

‘’Ils ont suggéré de modifier la loi électorale et de revoir le fichier. Nous avons rédigé une loi en ce sens, mais l’opposition ne l’a pas votée et, comme la majorité des deux tiers était requise, elle n’a pas été adoptée’’, a rapporté le président, précisant au passage que ‘’la CENI n’a pas pu nettoyer le fichier. Nous avons acheté un logiciel pour purger les doublons et les mineurs’’.

 

Une position de l’OIF que même le vice-président de la Ceni, déjà fragilisée par des divisions internes, refuse de voir comme un désaveu. « L’OIF avait uniquement une mission d’assistance technique. Elle n’a pas à soutenir ou non notre processus électoral », tacle Bakary Mankaré, nommé par la mouvance présidentielle.

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