Tomoya Obokata, rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage, a salué les mesures prises par la Côte d’Ivoire pour éliminer le travail des enfants et la traite des personnes à la suite d’une visite de 12 jours dans le pays. Dans sa déclaration de fin de mission, Obokata a reconnu les progrès réalisés par le gouvernement ivoirien en matière de cadres juridiques et institutionnels visant à lutter contre ces pratiques, tout en soulignant la nécessité de faire davantage pour s’attaquer aux causes profondes de l’exploitation du travail et de l’exploitation sexuelle.

Le rapporteur spécial a salué la Côte d’Ivoire pour son architecture juridique et institutionnelle rigoureuse, mais a souligné la nécessité de sortir les gens de la pauvreté, en particulier dans les zones rurales. Il a appelé le gouvernement à intensifier ses efforts pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes et garantir l’accès à un travail décent, en mettant l’accent sur les jeunes.

I completed my mission with a press conference today. My sincere gratitude to 🇨🇮 for its courtesy & excellent cooperation, as well as over 150 stakeholders who took time to meet with me. My findings & press release are available : https://t.co/hnrkXHEoaE pic.twitter.com/XhHpsXH6xO

— UN Special Rapporteur Tomoya Obokata (@TomObokata) November 17, 2023

Au cours de sa visite, Obokata a rencontré divers acteurs, notamment la première dame de la Côte d’Ivoire, des autorités gouvernementales, la structure nationale des droits de l’homme, des victimes d’exploitation du travail et d’exploitation sexuelle (y compris des enfants), des travailleurs, des syndicats, des organisations de la société civile, des employeurs, des entreprises, des membres du corps diplomatique, des agences de l’ONU et d’autres organisations internationales.

Le rapporteur spécial prévoit de présenter un rapport complet sur sa visite au Conseil des droits de l’homme en septembre 2024. Cette évaluation approfondie vise à informer et à encourager les actions futures, soulignant l’importance de traiter les problèmes structurels qui alimentent le travail des enfants et la traite des personnes.