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Chronique du Censeur: Décryptage de l’album Conquistadors des Toofan



Avoir un public doit être une chose très singulière pour un artiste. Le public, c’est un être multiple, difforme, exigeant, et mouvant au fil du temps et des évolutions stylistiques. Pour bon nombre d’artistes ayant rencontré un immense succès dès leurs premiers efforts, ce public s’apparente souvent à une prison dorée. Pour illustrer cela, difficile de trouver meilleur exemple que celui du duo Togolais TOOFAN. Douze (12) ans déjà, ils ont atteint le statut de phénomène de la musique africaine avec un style propre à eux. Le défi était de taille, aller à la conquête du nouveau monde et d’un nouveau public sans pourtant frustrer celui qui l’a porté à ce niveau…

D’abord, ne m’en voulez pas si je m’enporte dès la sortie (officielle) de l’album; vous penserez que je suis un fan-boy aveuglé par la précipitation, pas du tout.

Alors, ce « Conquistadors » ? Sans surprises, me direz-vous ? Oui, vous répondrai-je, et heureusement ! Même sous l’habillage d’une production un peu plus sophistiquée de Masta Just (Oui Mr Olomidé ce n’est pas masta jazz, un peu de respect). Avec des « invités de prestige » comme on dit (Koffi olomidé, ambiance congo, L’artiste C’est gaté, Louane pour le meilleur titre de l’album (selon moi), la formidable reprise de « La vie là-bas »),

Un disque des Toofan reste un disque des Toofan : lourd, buté, terriblement envoûtant (ces instrumentaux « gweta » qui font insensiblement enfoncer la pédale de l’accélérateur lorsqu’ils passent sur l’autoradio…), avec ça et là une ouverture vers un truc pop occidental plus léger.
Si l’album comporte de nombreuses pistes (10), très dansantes, arrangées avec des boucles de synthétiseurs accrocheuses et de kick percutant, ils n’oublient pas de nous offrir aussi quelques-uns de ces trucs qui ressemblent à des douces balades. Entre nous par exemple, mêle la beauté et la route à une sorte de chanson d’amour. La vie là-bas rappelle les meilleurs de Toofan avec un bel arrangement et évidemment l’envoutante voix de Louane. Petite chanson simple à la Reggaeton dans un registre mélancolique, Lupita est un véritable chef d’œuvre, son arrangement lunaire, ses belles paroles, Bref…….
Il a finalement fallu attendre la signature à universal et le 4ème Album pour avoir un son typiquement et entièrement en mina (heeu il y a un peu d’anglais quand même) Gbessi gbeko piste 5, a réussi à ravir mon sourire grâce à l’alliance du akpéssè et de la pop teinté Gweta …

À mon humble avis, Ambiance Congo est la moins bonne piste du disque, c’est une déception personnelle. Et bien sûr Affairage (je l’avais décrié à sa sortie)
Ragalakou quant à elle, sonne comme …Evidemment du pur Gwetta à la sauce ragga bien sûr.
« Conquistadors » est cependant un disque d’une grande qualité et démontre encore une fois le génie d’un des meilleurs groupes auteurs-compositeurs-interprètes de notre temps (vous avez bien lu !).
Sans perdre mon objectivité de toujours, je donnerai bien à l’album un 8.4/10.
Allez le choper sur toutes les plateformes de téléchargement légal. Vous m’en direz des nouvelles!

En revanche, il me reste une question… les gars pourquoi BABA Sandjisco dans deux sons? Même docteur Kodom n’a eu droit qu’une seule fois…

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