CAN 2023 : Les Ivoiriens « réclament la tête » de l’influenceuse Mayole Francine (VIDEO)

L’influenceuse camerounaise Mayole Francine est devenue un paratonnerre de la controverse pendant la CAN 2023, faisant face à de nombreuses réactions négatives de la part des Ivoiriens à propos d’une vidéo qu’elle a postée sur les médias sociaux.

La vidéo, dans laquelle elle se moque des routes poussiéreuses de la commune de Cocody, a déclenché une pétition pour son expulsion, recueillant plus de 3 000 votes en un temps record.

Une vidéo se moquant des conditions de vie en Côte d’Ivoire suscite la colère

L’arrivée de Mayole Francine en Côte d’Ivoire pour la CAN 2023 a pris une tournure défavorable lorsqu’elle a partagé une vidéo ridiculisant les conditions poussiéreuses de la commune de Cocody. Dans cette vidéo, elle s’étonne de la présence de poussière à Abidjan et fait des remarques désobligeantes sur l’environnement local.

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Colère publique et pétition pour l’expulsion de Mayole Francine de la CAN 2023

La sortie de l’influenceuse a suscité l’indignation des Ivoiriens, entraînant une réaction rapide et passionnée. Plus de 3 000 personnes ont déjà voté pour une pétition demandant son expulsion du pays. La vidéo a suscité des discussions sur la sensibilité culturelle et le respect du pays d’accueil.

L’influenceuse ivoirienne Bintou Raissa Diaby a répondu à la controverse, exprimant sa désapprobation quant aux actions de Mayole Francine. Mme Diaby a souligné l’importance de maintenir le respect et le décorum, en particulier lorsque les visiteurs participent aux festivités. Elle a appelé à un retour à l’hospitalité traditionnelle ivoirienne, mais a insisté sur la nécessité de fixer des limites lorsque le manque de respect est évident.

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Appel au respect et à la fierté nationale

Mme Diaby a affirmé que les Ivoiriens devaient exiger le respect et ne tolérer aucune forme d’irrespect, quelle que soit la nationalité du visiteur. Voici son message sur l’affaire de Mayole Francine :

« Vous pensez vraiment qu’un Ivoirien, pendant la CAN au Cameroun, aurait pu filmer les endroits insalubres, se moquer sur les réseaux sociaux et avoir toutes ses dents au complet là-bas ?

Personnellement, j’ai des amis camerounais avec qui je m’entends parfaitement. Chacun fait son attachement sur son mur. Mais quand on se retrouve, on boit bien (chacun se lève avec son verre en tout cas). Il y a beaucoup de respect. Je connais les limites à ne pas dépasser.

Même si pour vous, ce qu’elle fait n’est pas grave, pour la grande majorité, nous disons que c’est grave. Alors, qu’elle rentre et continue de se moquer, mais pas sur nos terres. C’est tout ce qu’on dit.

Si quelqu’un n’est pas d’accord, alors qu’il la suive aussi là-bas. Leur pays est grand. Il pourra donc y vendre ndolé avec poisson thon pour s’en sortir.

C’est cette passivité qu’on a adoptée au nom de notre légendaire hospitalité qui a fait que tout le monde se permet de nous pisser dessus ainsi.

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Moi, à part mon pays même, je ne sais rien des choses qui se passent chez eux, sauf ceux qui sont fréquents chez nous. Sinon, que ce soit leur politique, leurs stars, rien de chez rien. Ça ne m’intéresse pas. On a déjà nous-même assez de problème.

Mais quand on dit Côte d’Ivoire, on dirait qu’on a demandé dissertation pour toute l’Afrique. Ils vont se permettre de donner leurs avis, d’autres même sont plus investis que nous dans notre propre affaire.

La génération qui était hospitalière et qui disait oui à vos c0nneries n’est plus là. Nous, on vous fera du ‘Œil pour œil, dent pour dent.’

Que ce soit notre président, notre gouvernement ou nos problèmes, rien ne vous regarde. Alors, faisons-nous respecter. Il n’y a pas affaire de pays frère ici. Si on ne nous donne pas de respect, alors on ne donne pas de respect non plus.

Il est temps qu’on fasse respecter ce pays. Un étranger qui ne se conforme pas à nos règles, dehors ! Un point, un trait. Et ce n’est pas seulement pour les camerounais, c’est aussi pour tous les autres.«