Le président argentin Javier Milei a pris des mesures décisives en réponse à une récente controverse concernant une importante augmentation de salaire pour lui-même et les hauts fonctionnaires de son cabinet. Cette décision intervient dans un contexte de tensions économiques croissantes dans le pays.
Le président a pris la décision de limoger son secrétaire au travail à la suite du tollé provoqué par une augmentation de salaire de 48 % le mois dernier, dont il a été révélé qu’elle avait été approuvée en vertu d’un décret portant la signature de Milei.
Javier Milei, le président argentin limoge son ministre du travail à la suite d’une controverse sur une augmentation de salaire
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Cette révélation a suscité des critiques, notamment de la part de l’opposition, qui a accusé Milei d’hypocrisie pour avoir accepté une augmentation aussi substantielle tout en condamnant les législateurs pour leur propre augmentation de salaire de 30 %.
Abordant la question lors d’une émission en direct, le président Javier Milei a confirmé le licenciement du secrétaire au travail en déclarant : « J’ai licencié le secrétaire au travail. Disons qu’à l’heure actuelle, ils sont en train de le lui notifier. »
Le salaire mensuel brut de Milei a augmenté de manière significative, passant d’un peu plus de 4 millions de pesos à plus de 6 millions de pesos en février. Il a attribué ces augmentations à un décret signé par l’ancienne présidente Cristina Kirchner, qui ajustait automatiquement les salaires des fonctionnaires en fonction de l’inflation.
En réponse à ces critiques, Mme Kirchner s’est défendue sur les réseaux sociaux, s’opposant aux tentatives de Milei de rejeter la responsabilité sur autrui, en déclarant : « Admets que tu as signé le décret, que tu l’as encaissé et que tu t’es fait prendre ».
Reconnaissant la controverse, le président Javier Milei a qualifié l’augmentation de salaire d' »erreur » qui n’aurait pas dû se produire. Il a également révélé qu’il avait demandé à sa vice-présidente et présidente du Sénat, Victoria Villarruel, et au président de la Chambre basse, Martín Menem, d’annuler les augmentations de salaire approuvées pour les législateurs.
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