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Programme Novissi : « Ceux qui n’ont pas de carte d’électeur… se sont exclus tout seul », ministre Marc Ably-Blidamon



Le programme de soutien Novissi fait la une de toutes les discussions, ou presque, entre les citoyens togolais. Initié par le gouvernement afin d’aider la population, la majorité pense que c’est une très bonne et réfléchie mesure qui aidera forcément à quelque chose. 

 

Au même moment, d’autres trouvent que les conditions instaurées autour de la chose font penser à une politisation de la part du gouvernement. Sur la question, en effet, le ministre togolais des mines et de l’énergie Marc Ably-Bidamon a largement renseigné sur les réelles idées des autorités du pays face à cet ennemie invisible qui a fait décréter l’État d’urgence sanitaire au Togo depuis déjà près de deux semaines.

 

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Malgré le long temps déjà passé dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, le gouvernement togolais n’a pas encore la main complètement mise sur le fléau. Tant et tant de mesures prises à cet effet mais qui semblent avoir des effets relativement lents, vue l’allure croissante que prend la maladie.

 

La toute récente est celle du programme universel de soutien aux personnes les plus vulnérables, dénommé Novissi. Le programme vise à apporter un tant soit peu de soutien aux populations, notamment aux citoyens qui n’ont plus d’activités génératrices de revenus pour cause des mesures barrières instiguées par le gouvernement. Les plus favorisés dans ce projet sont les conducteurs de taxi moto (Zémidjan) auxquels l’activité a été carrément suspendue jusqu’à nouvel ordre.

 

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Reçu Jeudi 09 avril 2020 dans l’émission « Club de la presse«  conduite sur la radio privée togolaise Kanal FM par l’animateur Tété Innocent Gawou Kodjo alias « Sas », le ministre Ably-Bidamon est revenu sur des détails en ce qui concerne non seulement les mesures drastiques prises par le président Faure Gnassingbé et son gouvernement, mais aussi les gestes fortement recommandés aux citoyens afin d’aider à éradiquer la pandémie à coronavirus.

 

« Je pense que c’est une discipline qui doit être individuelle et collective. On n’a pas forcément besoin qu’il y ait des matraques derrière chaque citoyen avant effectivement de comprendre que ce virus est un mal…et que nous devons faire des efforts nécessaires pour le combattre. Et respecter déjà les mesures barrières éditées par le gouvernement. Ce n’est pas une fabrique du gouvernement, c’est des mesures universelles », a réaffirmé le ministre.

 

Il va plus loin pour insister sur le caractère indispensable du port de masque en rappelant évidemment que cette mesure a fait ses preuves ailleurs, comme en Chine où il n’y a pas eu besoin de confinement. Puis de mettre l’accent sur le fait que « chaque citoyen [doive] respecter toutes les mesures…notamment le couvre-feu, l’interdiction des rassemblements. […] il y a effectivement des mosquées clandestines, […] Nous-même, on doit prendre conscience de la situation et éviter effectivement cela ».

 

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Un autre point relativement sensible qu’a touché le ministre Ably-Bidamon est la question du programme universel de solidarité qui est d’ores et déjà accueilli comme apporteur de soulagement à la population. Instauré essentiellement pour accompagner les populations durant toute la période que le coronavirus sera conséquent sur le territoire, le programme Novissi consiste à faire des transferts monétaires vers les numéros téléphoniques des personnes les plus impactées par les mesures. Cependant il leur faut s’inscrire gratuitement dans le programme en passant par le portail électronique « *855# » et en inscrivant des données de références se trouvant sur les cartes d’électeurs ayant servi à voter pendant les dernières élections au Togo. Et c’est là où beaucoup ne vont pas apprécier la condition, étant donné que bon nombre de citoyens avaient songé à boycotter les élections suite aux exhortations de la coalition des partis de l’opposition d’entre-temps.

 

Faisant cas de l’éligibilité à ce programme, il a été précisé par le Ministre que le projet de « transfert monétaire baptisé Novissi, concerne les travailleurs togolais du secteur informel résident sur le territoire national, et ayant perdu leurs revenus en raison de l’adoption des mesures exceptionnelles face à cette pandémie ». Il inclut dans cette couche sociale vulnérable « sans que la liste ne soit exhaustive, les conducteurs de taxi moto […], les taximen, les portefaits, les vendeurs ambulants, les revendeuses, les couturier(es), les coiffeurs, les coiffeuses, les artisans, les cordonniers, les employés des bars, des restaurants et des maquis ». 

 

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Répondant à une question relative à cette condition (celle de disposer d’une carte d’électeur) Monsieur le ministre des mines et de l’énergie Marc Ably-Bidamon a laissé entendre que : « Ceux qui ne l’ont pas fait, c’est leur problème ! Aujourd’hui effectivement c’est un peu dommage, quand nous demandons aux gens d’aller s’inscrire, ça n’a rien à voir avec la politique ou les opérations électorales. Mais s’inscrire sur la liste électorale, c’est un devoir de citoyen que chacun de nous devait faire. Donc ils ne l’ont pas fait, eux même ils se sont exclus de droits « . Puis d’ajouter que même s’il est vrai que le chef de l’État avait déclaré qu’aucun togolais ne devrait rester « au bord de la route », il serait plus astucieux de s’occuper d’abord de ceux qui ont respecté leur devoir civique avant d’étudier avec le gouvernement le cas de ceux qui avaient fauté en ne se faisant pas inscrire.

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