La CPI a finalement décidé d’ouvrir une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Afghanistan. Elle vise notamment des exactions commises par des soldats des États-Unis qui sont soupçonnés de torture dans les prisons secrètes de l’armée. L’administration de Trump est apparemment contre cette décision de la CPI.
Cette fois-ci, la CPI veut mettre la lumière sur le dossier de l’Afghanistan. Cette décision de la cour réjouit la Procureure Fatou Bensouda qui estime que « c’est un jour important pour la cause de la justice en Afghanistan ». Cette enquête a de quoi rendre furieux les USA. Cette décision met mal à l’aise l’administration du président Donald Trump, plus précisément Mike Pompeo. Selon le chef de la diplomatie, il s’agit d’une « action incroyable de la part d’une institution politique qui n’a pas à rendre de comptes et se déguise en organe juridique ».
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Il faut toutefois souligner que cette enquête ne dispose pas de tous les atouts nécessaires pour aboutir puisque les États-Unis ont toujours refusé de ratifier les statuts de la Cour. Ils veulent éviter qu’un de leurs responsables politiques ou militaires soit obligé de « rendre des comptes » devant la cour. Néanmoins, l’ONG Human Rights Watch qui garde espoir, estime que « la justice pourrait un jour les rattraper ».
Pourtant, en avril 2019, la CPI, elle-même avait décidé en première instance de ne pas ouvrir d’enquête sur l’Afghanistan. La juridiction Internationale pour se justifier a estimé qu’elle voulait plutôt se concentrer sur des dossiers qui ont assez de chances d’aboutir. Alors que les USA menaçaient de lui infliger « sanctions sans précédent ».
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