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Bien mal acquis : Le ministère public a requis 4 ans de prison contre Teodorin Obiang



Bien mal acquis : Le ministère public a requis 4 ans de prison contre Teodorin Obiang

 

Le procès de Teodorin Obiang dans l’affaire dite des « biens mal acquis » a repris ce lundi 16 décembre 2019 à Paris. Le ministère public a requis de lourdes peines contre le vice-président de la Guinée Équatoriale dans ce procès. Il est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux , d’abus de confiance , de détournement de fonds publics et de corruption. Quatre ans de prison ferme, 30 millions d’euros d’amende et la confiscation des biens saisis, assortis d’un mandat d’arrêt résument la réquisition du ministère public. Ce réquisitoire est bien plus lourd que celui qui avait condamné en première instance, le fils protégé du président à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende avec sursis et la confiscation des biens saisis.

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L’avocat général rappelle que le tribunal avait qualifié sa décision de « peine d’avertissement », entre temps.. « Or, cette notion d’avertissement est inadaptée aux agissements de Monsieur Obiang », a-t-il défendu .
Comme ci cela n’est pas terminé, le représentant du parquet insiste et met l’attention de tous sur la gravité des faits, que ce soit l’ampleur des fonds accaparés ou le systématisme de leur blanchiment. Le comble dans cette affaire, c’est quelqu’un censé défendre l’intérêt général, c’est-à-dire une haut représentant de l’État qui est impliqué d’où l’enjeu. Il faut punir sévèrement pour montrer l’exemple à d’autres.

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Me William Bourdon, dans sa plaidoirie affirme « Je ne parle pas seulement pour Transparency International mais pour des millions de citoyens africains victimes de ces pratiques ». Il demande à la cour de poser, par son verdict, « un acte essentiel dans un dossier aussi caricatural qu’emblématique ».

L’avocat ne s’est pas basé sur « la flopée, le florilège, la fantasia d’éléments à charge ». Il s’est plutôt basé sur le cynisme de la défense, qui n’avait reculé devant rien pour torpiller la procédure.

Me Bourdon interpelle la cour, « Donnez un épilogue lumineux à cette saga judiciaire, même si ce n’est qu’un épilogue provisoire, tant Teodorin Obiang utilisera tous les recours d’un État de droit qu’il méprise, jusqu’à la nausée judiciaire », conclut t-il.

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