WhatsApp comporte des milliards d’utilisateurs dans le monde. Malgré toutes les précautions prises dans la conception de cette application à travers une discussion instantanée chiffrée de bout en bout et une mise à jour régulière, ces utilisateurs sont souvent la cible des individus malveillants. C’est à travers « WhatsApp Gold » que ces arnaqueurs ont refait surface.
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Au moins deux milliards d’utilisateurs dans le monde utilisent WhatsApp. A ces instants plusieurs utilisateurs reçoivent un message les incitant à effectuer une mise à jour de leur WhatsApp. Mais loin d’être la mise à jour habituelle, on les invite à télecharger Whatsapp Gold. C’est un message qui revient de loin. Le texte initial, modifié au fil des années, date de 2016. Il faisait à l’époque valoir une extension prétendument « exclusive » de WhatsApp. Derrière ce « WhatsApp Gold », qui n’existait pas en réalité, se cachait simplement un logiciel malveillant, à même de dérober des données ou de permettre de suivre à distance la localisation du smartphone infecté, et donc de son détenteur.
L’avertissement est désormais de retour et circule massivement, fait remarquer Forbes. Le discours a changé mais la viralité reste la même: le message exhorte les gens à ne pas cliquer sur un message pour se mettre à jour vers WhatsApp Gold. Cette fois-ci, la menace présentée a trait à une vidéo à ne pas ouvrir.
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Appelée « Martinelli », elle serait à même de causer des dommages irréparables à un smartphone, une fois visionnée. Le destinataire du message est donc invité à transmettre l’information au plus vite à ses contacts. Mais d’après le média de fact-checking Snopes, cette vidéo n’a jamais véritablement existé, et les dommages qu’elle aurait causés, encore moins.
« Si jamais vous voyez un tel message, alors résistez à la tentation de le transmettre, supprimez-le et informez l’expéditeur de cette propagation de la désinformation », a expliqué Jake Moore, expert en cybersécurité chez ESET. La raison? Les hackers ont tendance à s’emparer des campagnes de messages virales pour y intégrer des pièces-jointes et liens malveillants. Qui n’épargneront cette fois-ci pas le téléphone de leur destinataire. Pour rappel, WhatsApp compte plus de deux milliards d’utilisateurs au monde.
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