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Un ex-président des Comores accusé de haute trahison



L’ancien président comorien Ahmed Abdallah Sambi sera jugé pour haute trahison, ont annoncé lundi 7 novembre son avocat et sa famille. Cela survient après qu’il ait passé quatre ans en détention pour des allégations de corruption.

L’ancien chef de l’Etat (2006-2011), principal opposant à l’actuel président Azali Assoumani, était initialement poursuivi pour « détournement de fonds publics, corruption, faux et usage de faux » dans le scandale dit de « citoyenneté économique », qui impliquait la vente de passeports comoriens à des apatrides des États du Golfe.

« Ils nous parlent aujourd’hui de haute trahison, un crime qui va justifier une peine plus lourde devant la Cour de sûreté de l’Etat, dont les décisions ne sont pas susceptibles de recours », a déclaré Tisslame Sambi, fille de M. Sambi, jointe par téléphone par l’AFP.

La date du procès n’a pas été communiquée. Ce pourrait être avant fin novembre ».

L’ordonnance de renvoi en date du 10 septembre, dont une copie a été obtenue par l’AFP, souligne que « la loi n’ayant ni défini la haute trahison, ni fixé les peines, ni prévu la procédure, il convient de faire une construction juridique de cette notion ».

Plusieurs personnalités politiques ont été mises en examen dans le scandale de la « citoyenneté économique » révélé par un rapport parlementaire en 2017, dont deux anciens vice-présidents en poste entre 2011 et 2016.

Ahmed Abdallah Sambi, 64 ans, a été assigné à résidence en mai 2018 pour trouble à l’ordre public puis placé en détention trois mois plus tard. La durée légale de la détention provisoire dans l’archipel de l’océan Indien est de huit mois au maximum.

Les médecins recommandent depuis près de trois ans que l’ancien président, dont la santé s’est détériorée, soit évacué à l’étranger pour y être soigné. Mais le régime du président Assoumani refuse d’accéder à cette demande, accusant l’ancien président de vouloir échapper à la justice.

 

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