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Solde de cantine, promenade, selfie… Les images de la détention de Kaaris et Booba fuitent sur les réseaux sociaux



RESEAUX SOCIAUX – Des photos et des vidéos de Kaaris et Booba, emprisonnés après leur violente altercation à l’aéroport d’Orly début août, circulent sur les réseaux sociaux…

On saura tout de la détention de Kaaris. Alors que les téléphones portables sont interdits dans les prisons françaises, les réseaux sociaux ont été envahis ces derniers jours de photos et de vidéos de Booba et Kaaris, incarcérés respectivement à Fresnes et à Fleury-Mérogis après leur bagarre dans une boutique de l’aéroport d’Orlyle premier août. De quoi énerver les syndicats des surveillants.

Car le selfie d’un homme avec Kaaris a bien « été pris au centre pénitentiaire de Fresnes », a confirmé Cédric Boyer, surveillant pénitentiaire à Fresnes à nos confrères de Franceinfo. Le selfie a été pris « dans une cellule ou une salle d’activités » a-t-il précisé. Une vidéo du rappeur seul dans une cour circule également. L’administration pénitentiaire a ensuite procédé à la fouille des cellules des détenus à l’origine des fuites et ont saisi des téléphones. Elle a également ouvert une enquête administrative et une enquête judiciaire.

Des photos du logiciel de gestion pénitentiaire diffusées

Plus inquiétant, des photos des profils pénitentiaires de Kaaris et Booba ont également été publiées sur Facebook. Une situation d’autant plus anormale que le logiciel interne n’est censé être accessible qu’au personnel pénitentiaire. Difficile de savoir d’où provient la fuite. « C’est un logiciel qui nous permet tout simplement de faire le suivi de la population pénale, affirme une source au Parisien. Il y a là-dedans des informations qui ne sont pas censées être rendues publiques, comme l’emplacement des cellules ou le numéro d’écrou. » Et même leur solde de cantine.

Thibault Capelle, secrétaire local du syndicat Force Ouvrière à Fleury-Mérogis, où est enfermé Booba a confié le désarroi des surveillants pénitentiaires au Parisien : « Le problème, aujourd’hui, c’est que les établissements sont devenus des passoires, regrette Thibault Capelle. Depuis 2009, l’article 57 du code de procédure pénale empêche la fouille systématique des détenus après un contact avec l’extérieur. » Avec pour conséquence, une « explosion totale » des trafics au sein des prisons, notamment de téléphones. En 2016, plus de 33.000 téléphones mobiles ont été saisis dans les prisons françaises, qui comptaient alors autour de 68.000 détenus, selon la Direction de l’administration pénitentiaire.

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