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Qui est réellement Laurent Gbagbo ?



Né le 31 mai 1945 à Gagnoa,  Laurent Gbagbo est un historien, écrivain et homme d’État ivoirien. Il fait partie de l’histoire des anciens présidents de la Côte d’ Ivoire.

Laurent Gbagbo naît à Gagnoa, en Côte d’Ivoire dans une famille bété. Il voit le jour au sein d’une famille catholique  modeste, originaire du village de Mama dans le grand-ouest ivoirien. Son père, Paul Koudou, est sergent de police et sa mère, Marguerite Gado, originaire du village bété de Blouzon, est ménagère. Laurent Gbagbo est marié à Simone Ehivet, avec laquelle il a deux filles. Il a aussi  un fils, Michel, d’un premier mariage avec la Française Jacqueline Chamois.

Longtemps opposant à Félix Houphouët-Boigny, il est élu à la présidence de la République de Côte d’Ivoire en 2000, face à Robert Guéï. Il occupe cette fonction du 26 octobre 2000 au 4 décembre 2010. Sa présidence est notamment marquée pendant plusieurs années par une crise politico-militaire qui divise le pays.

À l’issue de élection présidentielle de 2010, qui devait se tenir en 2005 mais qu’il a repoussée à plusieurs reprises, il est donné battu par Alassane Ouattara par la Commission électorale indépendante et la quasi-totalité de la communauté internationale, mais est déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Il refuse de quitter le pouvoir, ce qui entraîne une crise de plusieurs mois. Il est finalement arrêté par les forces d’Alassane Ouattara. Depuis le 30 novembre 2011 il est inculpé par la Cour Pénale Internationale.

Incarcéré auprès de la Cour pénale internationale à La Haye, il est acquitté par les juges de première instance en janvier 2019.  Dans l’attente d’un éventuel second procès, il vit actuellement en Belgique.

Membre du Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNARES), ce syndicaliste actif  (Laurent Gbagbo) dans les années 1970 est emprisonné à Séguéla et Bouaké de mars 1971 à janvier 1973. Devenu directeur de l’Institut d’histoire, d’art et d’archéologie africaine (IHAAA)  en 1980, il se révèle lors des manifestations étudiantes du 9 février 1982, qui provoquent la fermeture des universités et des grandes écoles. C’est durant cette année que naît dans la clandestinité le futur Front populaire ivoirien (FPI).

Parti en exil en France en 1985, il cherche à promouvoir le FPI et son programme de gouvernement visant à lutter contre la dictature du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, alors parti unique, et à promouvoir le multipartisme. Idéologiquement proche du Parti socialiste français, il se lie d’amitié avec Guy Labertit, membre du Parti socialiste unifié, du fait de son opposition à Félix Houphouët-Boigny.

Devenu secrétaire général du FPI lors du congrès constitutif des 19 et 20 novembre 1988, il se présente à l’élection présidentielle du 28 octobre 1990 qui est marquée par la première candidature face à celle du président Félix Houphouët-Boigny ; Gbagbo remporte 18,3 % des suffrages, ce qui lui confère le statut de chef de l’opposition.

Formation

Gbagbo commence ses études à l’école primaire publique Plateau, à Agboville, où son père exerce sa profession. Il obtient son baccalauréat au lycée classique  à Cocody, en 1965, puis une licence d’histoire  à l’université d’Abidjan en 1969. Il devient en 1970 professeur d’histoire au lycée classique d’Abidjan.

Chercheur à l’Institut d’histoire, d’art et d’archéologie africaine (IHAAA) à partir de 1974, il est également titulaire d’une maîtrise  d’histoire de la Sorbonne. Il soutient enfin, en juin 1979, une thèse de « docteur d’université » (grade qui pouvait être attribué à un étudiant n’ayant pas suivi les cours de DEA indispensables pour soutenir une thèse de « docteur d’État ») en histoire intitulée Les Ressorts socio-économiques de la politique ivoirienne : 1940-1960 à l’université Paris-Diderot.

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