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Ponts de mai : que risquent les parents qui font sécher les cours à leurs enfants ?



 Quelles sont les différences entre le public et le privé ? Nos réponses à ce sujet.

En matière de ponts, tous les écoliers ne sont pas logés à la même enseigne. S’ils font le bonheur des parents, les week-ends prolongés peuvent aussi nuire au bon fonctionnement de la classe quand les absences sont massives.

Pourquoi certains établissements font le pont et d’autres non ?

En principe, il y a cours dans les écoles, collèges et lycées publics les veilles de jour férié. Mais il existe des exceptions. Dans un établissement parisien par exemple, les parents ont signé un mot dans le carnet de correspondance annonçant que « le conseil d’administration a voté la fermeture du collège le lundi 30 avril ».

Dans le privé, qui dispose de davantage de marge de manœuvre, les situations sont très diverses. Beaucoup d’établissements seront fermés ce lundi, permettant à leurs élèves de faire le pont du 1er mai. Ce jour « off » sera, le plus souvent, rattrapé le… 8 mai, lors d’un jour férié de commémoration donc ! Maël, en 6e à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), a droit à ce scénario. Et il ne s’en plaint pas. Actuellement en vacances, il ne retournera pas en cours avant mercredi. « C’est très intelligent, cela évite de faire des trous dans la semaine », applaudit-il.

Pour l’Ascension, des établissements privés ont également décidé d’accorder 24 heures de repos supplémentaire à leurs forces vives le vendredi 11 mai. « Cela sera rattrapé en septembre, les élèves effectueront leur rentrée un jour plus tôt », précise-t-on à la direction diocésaine de l’enseignement catholique de Lyon.

 

Pourquoi les absences massives perturbent la classe ?

Quand de nombreux élèves manquent à l’appel, les professeurs ont bien du mal à faire comme si de rien n’était. « Quand il n’y a qu’une moitié de classe, on ne fait pas forcément moins mais différemment. On va ralentir l’apprentissage et revenir plus tard sur les notions quand les enfants absents sont de retour », avance Francette Popineau, cosecrétaire générale du SNUipp, syndicat majoritaire chez les enseignants du primaire.

Selon elle, il est important « d’instaurer le dialogue avec les familles » pour éviter les abus. « On peut comprendre que les gens veulent partir un pont mais pas les trois », prévient-elle. Pour Jean-Philippe, instituteur en maternelle en Indre-et-Loire, « on ne peut pas faire les ateliers qui sont prévus quand il y a trop d’absents ». « On travaille alors en petits groupes », décrit-il.

Jean-Pierre, professeur dans une école publique à Paris, ne craint pas, lui, que sa classe soit déserte lundi. Il dénonce, en revanche, une « aberration » dans le calendrier des vacances. « Mes élèves reviennent après deux semaines de congés qui nécessitent un temps de rodage, de réadaptation, d’explications plus lentes et hop, le lendemain, ils sont de nouveau en repos. Cela casse encore le rythme », regrette-t-il.

Que risquent les parents qui font sécher l’école à leurs enfants ?

« Rien si c’est une seule journée », répond un professeur de la région Centre. « On alerte l’inspection d’académie en cas de 3 ou 4 demi-journées d’absence non justifiées », poursuit-il. « Ils risquent quelque chose si c’est de façon répétitive et sans raison. Il n’y a pas de signalement pour une journée loupée », confirme une source au ministère de l’Education nationale.

Sur le portail Eduscol piloté par la rue de Grenelle et destiné à « informer les professionnels de l’éducation », il est rappelé que « l’assiduité aux enseignements obligatoires prévus à leur emploi du temps est un des devoirs des élèves ». « Les vacances prises par les parents en dehors des congés scolaires […] ne constituent pas un motif légitime d’absence. En effet, il n’est pas possible d’envisager des vacances à la carte qui perturberaient le fonctionnement de la classe et nuiraient à la scolarité », souligne le site.

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