ONU dénonce les menaces sur les navires en mer Noire suite au retrait russe de l’accord céréalier

La situation en mer Noire suscite l’inquiétude de l’ONU après le retrait russe de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes. Des menaces de cibler des navires civils ont été jugées inacceptables par la secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo.

Cet article examine les développements récents et les préoccupations de l’ONU concernant les mines en mer Noire et le risque d’escalade du conflit.

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Menaces sur les navires civils en mer Noire

Les déclarations de Moscou et de Kiev suite au retrait russe de l’accord céréalier ont alarmé l’ONU. La secrétaire générale adjointe, Rosemary DiCarlo, a déclaré que les menaces de cibler des navires civils en mer Noire étaient inacceptables. Elle a également exprimé son inquiétude concernant les informations faisant état de mines installées dans la région, mettant ainsi en péril la navigation civile.

Face aux risques d’escalade du conflit en mer Noire, Rosemary DiCarlo a plaidé pour l’évitement à tout prix de toute extension du conflit en réponse à un incident militaire, qu’il soit intentionnel ou accidentel. Elle a mis en garde contre les conséquences catastrophiques que cela pourrait engendrer pour l’ensemble de la communauté internationale. L’ONU condamne fermement les attaques russes contre les ports ukrainiens en mer Noire.

Fin de l’Initiative de la mer Noire

La Russie a annoncé la fin de sa participation à l’Initiative de la mer Noire, un accord permettant l’exportation des céréales ukrainiennes. Cette décision a des répercussions importantes sur le marché mondial des céréales. Les autorités russes ont également annoncé considérer comme cible militaire tout navire se dirigeant vers les ports céréaliers ukrainiens en mer Noire. Ce qui a provoqué une réponse de la part de Kiev qui a mis en garde les navires se dirigeant vers les ports contrôlés par la Russie.

Les actions récentes ont des conséquences humanitaires alarmantes. Martin Griffiths, responsable de l’ONU pour les affaires humanitaires, a exprimé sa tristesse et sa déception face à la situation. Pour des millions de personnes dans le besoin d’aide humanitaire, cette crise représente une menace pour leur avenir et celui de leur famille.

Les prix des céréales sont déjà en hausse, et certains risquent de subir la faim et la malnutrition si la situation persiste.