L’Afrique est à l’aube d’une nouvelle période de son histoire, sa renaissance. Libérée de siècles de colonialisme et de néo-impérialisme, l’Afrique a la possibilité de devenir un centre de puissance économique pour assurer la prospérité de la population croissante du continent.
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Pourtant, à l’heure actuelle, l’Afrique est malheureusement confrontée à un nouveau danger: le sino-impérialisme, le risque de tomber sous le contrôle de la Chine en grande partie grâce aux investissements économiques chinois et aux prêts. La République populaire de Chine soutient depuis longtemps les États africains depuis l’arrivée au pouvoir du Parti communiste chinois (PCC) en 1949. Sous Mao, la Chine a soutenu les mouvements de libération africains dans le but de faire progresser le maoïsme et de neutraliser l’influence soviétique et américaine. Dans une grande partie de l’Afrique aujourd’hui, la Chine est la puissance impérialiste.
La Chine n’est pas en Afrique maintenant pour faire avancer le maoïsme, mais pour contrôler ses ressources, ses gens et son potentiel. De la construction de chemins de fer au Kenya et de routes dans les régions rurales de l’Éthiopie à l’exploitation de mines au Congo, la Chine a radicalement changé le paysage économique africain au XXe siècle. La Chine a prêté près de 125 milliards de dollars à l’Afrique entre 2000 et 2006 et a récemment promis 60 milliards de dollars lors du Forum 2018 sur la coopération sino-africaine.
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Les Chinois semblent superficiellement maintenir une relation mutuellement bénéfique avec l’Afrique en fournissant une assistance financière et technique aux besoins de développement pressants de l’Afrique. Le commerce entre la Chine et l’Afrique est passé de 10 milliards de dollars en 2000 à 190 milliards de dollars en 2017. On estime que 12% de la production industrielle africaine, soit 500 milliards de dollars par an, soit près de la moitié du marché africain de la construction sous contrat international, sont réalisés par des entreprises chinoises.
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Photo crédit natinalin
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