La deuxième saison de l’émission de télé-réalité « Le Bachelor » a suscité une controverse inattendue en Côte d’Ivoire. Alors que la production a dévoilé le nom du successeur de Joël Williams, les Ivoiriens n’ont pas tardé à exprimer leurs opinions, et cela a tout à voir avec l’apparence physique de Ketu Mbaku, le nouveau Bachelor camerounais.
Lorsque la photo de Ketu a été révélée, une polémique a éclaté en raison de son physique jugé « trop volumineux » par certains. Les commentaires désobligeants ont commencé à inonder les réseaux sociaux, et Ugo Man Kadjar, un polémiste ivoirien, a pris la parole.
Le nouveau Bachelor camerounais, Ketu Mbaku, sous le feu des critiques en Côte d’Ivoire
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Il a déclaré : « Mauvais casting du Bachelor. En tant qu’expert, je trouve que le Bachelor ne respecte pas le prototype stéréotypé masculin de l’homme africain. Je trouve ce mec plus afro-américain qu’africain. Sa corpulence et sa métrosexualité dérangent grave. »
Ugo Man Kadjar a également critiqué la musculature de Ketu Mbaku, la qualifiant d’excessivement développée et peu naturelle. Selon lui, cela détourne l’émission de son charme classique et élégant. Il a conclu en déclarant : « L’argent et les muscles ne suffisent pas pour se jouer Leonardo DiCaprio. Plus de citrons, moins de protéines. »
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L’influenceur Samuel Boga s’est également prononcé sur la question, en suggérant que l’acteur camerounais Daniel Nsang aurait dû être choisi comme Bachelor. Il a critiqué l’orientation du casting en déclarant : « Les Camerounais auraient dû imposer cet acteur comme Bachelor, mais au lieu de cela, il a fallu qu’on nous envoie Goliath le Loubard-chelor. »
Le surnom humoristique « Goliath le Loubard-chelor » donné par les Ivoiriens au nouveau Bachelor risque de ne pas être du goût des Camerounais, créant ainsi une rivalité amusante entre les fans des deux pays.
La polémique autour de Ketu Mbaku illustre une fois de plus la passion que suscite « Le Bachelor » et l’importance de l’apparence physique dans l’industrie du divertissement, même en Afrique, où les normes de beauté et de masculinité sont en constante évolution.