Karim Benzema au centre de la polémique, la FFF préfère garder ses distances…

Le journal, publié le 15 octobre en soutien aux victimes civiles de Gaza du conflit dévastateur au Moyen-Orient, a déclenché une controverse qui s’aggrave de jour en jour. Karim Benzema est désormais accusé par le ministre de l’Intérieur lui-même d’avoir des liens « notoires » avec les Frères musulmans, organisation considérée comme terroriste dans de nombreux pays. Gérard Darmanin a également maintenu ses propos sur BFM TV hier soir. Le sénateur a même exigé que la citoyenneté de Benzema soit révoquée si cette relation était prouvée.

Le cas Benzema suscite donc de grosses crispations et dans cette atmosphère tendue, des soutiens apparaissent tout de même comme Jean-Lucas Mélenchon ou Jérôme Rothen, hier soir sur RMC. Mais du côté de la FFF en revanche, on ne souhaite visiblement pas trop s’impliquer.

Amené à s’exprimer sur le sujet hier, Philippe Diallo a pris soin de garder ses distances, évoquant Benzema comme « l’un des plus grands joueurs français » sans vouloir en dire beaucoup plus. « Très honnêtement, je n’ai pas envie de rentrer dans cette polémique, je n’en ai pas les éléments. Il a palmarès immense. Il a gagné le Ballon d’Or et je m’en tiens à cela. » Concernant ses prises de position et la polémique qui a suivi, Diallo adopte le discours policé. « Ce sont des citoyens comme les autres, s’ils ont le besoin de s’exprimer sur des thématiques, c’est tout à fait naturel. Même si, sur le terrain, dans le football, notre démarche est de rassembler et de fédérer. Ce n’est que quand on quitte le terrain que chacun peut exprimer ses idées comme il l’entend. »

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