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Hôpital El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack : Un bébé vivant déclaré mort et mis dans un carton



L’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack est le théâtre d’un scandale relayé par nos confrères de Libération. Selon ces derniers, un bébé en arrêt respiratoire a été déclaré décédé puis envoyé à la morgue. Les faits se sont déroulés, hier.
En effet, malgré le certificat de décès, les agents de la morgue ont constaté que le bébé était bien en vie. Le président de la Commission médicale d’établissement le reconnait d’ailleurs. Malheureusement, le bébé est finalement mort dans la soirée. Pour ses parents, il s’agit d’un acte manifeste de négligence d’autant que le bébé aurait été mis dans un carton après avoir été déclaré mort.
Ce drame se produit dans un contexte où le procès de l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye s’ouvre, au tribunal de grande instance de Louga.
Pour rappel, six sages-femmes ont été placées sous mandat de dépôt. Elles sont poursuivies pour non-assistance à personnes en danger. Ce, après le décès de Astou Sokhna, jeune mère de 34 ans, enceinte de 9 mois le 7 avril après avoir demandé en vain une césarienne. Ses proches pointent du doigt une négligence du personnel médical. Son époux avait déposé une plainte devant le parquet de Louga pour non-assistance à personne en danger. La famille avait finalement pardonné suite à une médiation.
Comme pour le cas de la dame Astou Sokna, la justice est entrée dans la danse, suite au décès tragique de ce nouveau né. Le parquet s’est fendu d’un communiqué que nous vous proposons in extenso.

Le 06 mai 2022 à 12 h 50, le Commissaire central adjoint de Kaolack informait le Procureur de la République de la présence au sein dudit service de sécurité publique, d’un père de famille qui signalait le sort de son enfant déclaré mort par les soignants, avant qu’il ne découvrait lui-même que l’enfant, déjà acheminé à la morgue, présentait des signes de vie.

La descente du Commissaire de Police sur les lieux (Hôpital  régional de Kaolack), permettait de relever la réalité de l’information et le constat de réadmission de l’enfant aux soins.

Durant la nuit, l’enfant, souffrant d’une pathologie assez grave, succombait des suites de sa maladie l’ayant exposé à des détresses respiratoires aiguès.

A l’égard des faits décrits, il convient de signaler qu’après la plainte du chef de famille, une enquête a été aussitôt ouverte par le Parquet aux fins de détermination des conditions dans lesquelles l’enfant a été déclaré mort par erreur. Les investigations confiées au Commissariat central de Kaolack, se poursuivent.


Fait à Kaolack le 07 mai 2022

Le Procureur de la République

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