Mercredi 09 décembre dernier, l’ancien Chef de l’État ivoirien Henri Konan Bédié a mis fin au régime de « transition » proclamé pour contester la réélection du président Alassane Ouattara. Le principal opposant d’Alassane Ouattara a proposé un « dialogue national » et des marches pacifiques pour solutionner les tensions nées de la présidentielle.
Henri Konan Bédié compte faire déloger Alassane Ouattara pacifiquement. Il laisse la tactique de la résistance pour prôner le dialogue. Il met ainsi fin au régime de « transition » proclamé par l’opposition à la suite de la présidentielle du 31 octobre. « Je propose dès maintenant et urgemment, en accord avec toute l’opposition, l’organisation d’un Dialogue National », a écrit le chef de file de l’opposition.
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Pour cette nouvelle tactique de contestation de la réélection d’Alassane Ouattara, l’ancien président ivoirien a annoncé des marches pacifiques. « J’invite chaque Ivoirien, chaque Ivoirienne, en Côte D’ivoire, dans le monde entier, dans chaque ville, chaque village à une grande marche pour le dialogue et la paix dont la date sera fixée dans les jours prochains », a lancé Henri Konan Bédié sur les réseaux sociaux.
« Notre participation à cette Grande Marche dans l’ordre et dans la discipline traduira, également, l’engagement de chaque Ivoirien et de chaque Ivoirienne pour le respect de la mémoire de notre illustre Président, Feu Félix Houphouët-boigny , ainsi que de tous nos frères et sœurs qui ont tragiquement perdu la vie au cours cette difficile période qui a duré presque 20 ans. À cet effet, j’appelle les forces républicaines à encadrer pacifiquement cette Grande Marche », a-t-il poursuivi.
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Henri Konan Bédié prie les Ivoiriens à avoir confiance en lui. « Avec vous tous, j’ai la conviction profonde que nous pouvons y arriver. Oui nous pouvons transformer notre pays pour en refaire, demain, une nation fraternelle, démocratique et prospère qui rayonne en Afrique et dans le monde. les grandes nations se relèvent toujours des grandes douleurs. et nous sommes une grande nation », a-t-il conclu.