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Guinée : Coupure d’Internet – Des restrictions suspectes et contestées



Confrontés à de sévères restrictions d’accès à Internet en mai, les Guinéens s’interrogent sur les motivations de ces coupures qui ont perturbé leur quotidien. Alors que le pays était en plein mouvement de contestation populaire, de nombreux citoyens pointent du doigt la junte au pouvoir, bien que cette dernière nie toute intervention.

Le black-out a duré plusieurs jours, plongeant les Guinéens dans l’incertitude. Les plateformes de communication les plus populaires telles que WhatsApp, Facebook, Instagram et TikTok, ainsi que de nombreux sites internet, étaient inaccessibles ou fonctionnaient au ralenti. Cette situation a suscité des réactions de mécontentement et d’incompréhension au sein de la population, en particulier chez les jeunes.

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Impact considérable sur la fréquentation des médias en ligne

Le Gouvernement Mauritanien Coupe Internet Après Des Manifestations Liées Au Décès D'Un Jeune Homme

Nouhou Baldé, fondateur du média en ligne Guineematin, témoigne des difficultés rencontrées par son équipe : « Il était impossible de communiquer. Depuis le 8 mai, nos lecteurs se plaignaient de ne pas pouvoir lire nos articles. » Pour pallier cette situation, de nombreux Guinéens ont dû recourir à un réseau privé virtuel (VPN) pour accéder aux informations.

Cette coupure a eu un impact considérable sur la fréquentation des médias en ligne, notamment ceux ayant une large audience en Guinée. Nouhou Baldé déplore les pertes de lectorat et de partenariats subies par son média, principalement en raison de l’indisponibilité des services internet dans le pays.

Censure orchestrée par les autorités ?

Bien que la connexion ait été partiellement rétablie depuis, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une forme de censure orchestrée par les autorités. L’Association des blogueurs de Guinée Ablogui, influente dans le pays, a vivement critiqué ces « méthodes rétrogrades » et établi un lien entre ces coupures et les récentes manifestations organisées par les Forces vives, une coalition de partis politiques, de syndicats et d’organisations de la société civile, qui accuse le régime du colonel Mamady Doumbouya de vouloir confisquer le pouvoir.

Ces manifestations ont malheureusement été marquées par des affrontements et la perte de vies civiles. La première interruption du réseau internet a coïncidé avec un nouvel appel à la mobilisation le 17 mai. Le gouvernement, accusé d’être à l’origine de ces coupures, a invoqué une prétendue « panne » et des « restrictions des capacités » liées à un défaut du système de câble sous-marin à fibre optique « Africa Coast to Europe » (ACE), le seul qui dessert le pays.

Le gouvernement guinéen nie toute implication

Le porte-parole du gouvernement et ministre des Télécommunications, Ousmane Gaoual Diallo, a affirmé à la presse que le gouvernement ne prenait pas la décision de fermer internet, mais certains observateurs contestent cette version officielle. Des organismes de surveillance de l’accès à internet, tels que l’Open Observatory of Network Interference (Ooni) et NetBlocks, ont publié des données démontrant qu’il y avait eu une véritable « censure ciblée » en Guinée entre le 17 et le 23 mai, affectant certaines plateformes spécifiques et non l’ensemble du réseau.

NetBlocks, basé à Londres, a écarté l’hypothèse d’un incident lié au câble ACE, soulignant qu’il n’y avait eu aucune perturbation internationale du réseau pendant cette période. Selon NetBlocks, ces coupures résulteraient bel et bien d’une décision gouvernementale

Ces coupures d’internet en Guinée continuent de susciter des interrogations et des inquiétudes quant aux intentions des autorités et à l’impact sur la libre circulation de l’information dans le pays. Les Guinéens restent vigilants et expriment leur volonté de préserver leur droit fondamental à la liberté d’expression et d’accès à l’information.

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