Cote d'ivoire

Guillaume Soro : un proche de Gbagbo plaide en faveur de son amnistie

Publié le 10/05/2021 - 01:25

Texte par : Echo Web Afrique

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Depuis l’acquittement de Laurent Gbagbo du côté de la Cour Pénale Internationale (CPI), le gouvernement ivoirien s’est mis à poser des pas en direction d’une réconciliation nationale. Plusieurs détenus et exilés politiques ont déjà eu droit à la grâce d’Alassane Ouattara. Les négociations se poursuivent favorablement pour que l’ancien président aussi regagne son domicile en Côte d’Ivoire, mais c’est le cas de Guillaume Soro qui inquiète Boga Sako Gervais, vice-président de la coalition pro-Gbagbo.

Depuis quelques jours, Alassane Ouattara pose des actes concrets qui tendent vers la réconciliation nationale. Le point culminant de cette démarche sera le retour de l’ancien président Laurent Gbagbo, définitivement acquitté par la CPI, mais toujours visé par la justice ivoirienne. Il y a également l’amnistie de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro qui pèse dans cette réconciliation.

Si la situation du Woody de Mama semble se débloquer progressivement, ce qui laisse entrevoir son retour dans les tous prochains jours, rien est pour le moment sûr pour Guillaume Soro qui est contraint à l’exil depuis son retour manqué à Abidjan le 23 Décembre 2019. Boga Sako Gervais, vice-président de la coalition, Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) s’en est soucié ce samedi 08 mai dans un entretien accordé à la plateforme Opera News.

Ce vice-président de la coalition pro-Gbagbo se prononçait sur la situation judiciaire de son mentor et de l’ex président de l’assemblée nationale, sur lesquels planent des condamnations de 20 ans d’emprisonnement. Cet activiste des droits de l’homme réfugié en Italie, a attiré l’attention du président Alassane Ouattara et de toute son équipe sur la situation de l’ex-président de l’Assemblée nationale.

« Il faut prendre une décision d’amnistie au nom de la paix et de la réconciliation. Ouattara doit aller plus loin…Il ne faut pas faire la réconciliation à moitié, sinon, on sera surpris par l’autre moitié », a déclaré ce proche de l’ancien président Laurent Gbagbo qui souhaite apparemment que Soro puisse bénéficier de cette course vers la réconciliation nationale.