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Le ministre ghanéen de la Communication, M. Kwamena Essilfie-Buckman, a présenté sa démission après la disparition de sommes colossales d’argent. Cette affaire a secoué le pays et a suscité l’indignation de la population.

La disparition de ces sommes d’argent est survenue dans le cadre du programme de numérisation du gouvernement, qui visait à moderniser les services publics et à lutter contre la corruption. Cependant, il s’est avéré que des millions de dollars ont été détournés par des fonctionnaires corrompus. Ces sommes étaient censées être affectées à l’amélioration de l’infrastructure numérique du pays, mais elles ont plutôt été utilisées à des fins personnelles.

Face à ce scandale, M. Essilfie-Buckman, qui était responsable de la mise en œuvre de ce programme, a pris la décision responsable de démissionner. Il a déclaré dans une déclaration qu’il assumait l’entière responsabilité de cette affaire et qu’il ne voulait pas perturber les efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption.

La démission du ministre a été saluée par de nombreux Ghanéens qui ont exprimé leur colère face à cette affaire. Ils considèrent cette décision comme un signe de responsabilité et d’intégrité, qualités nécessaires dans la lutte contre la corruption. Certains ont cependant critiqué le gouvernement pour n’avoir pas été en mesure de prévenir cette fraude malgré les contrôles mis en place.

Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a exprimé sa gratitude envers M. Essilfie-Buckman pour sa démission volontaire et a promis de faire la lumière sur cette affaire. Il a également souligné la nécessité d’une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics et a renouvelé son engagement à lutter contre la corruption.

Cette affaire met en évidence les défis auxquels le Ghana est confronté dans sa lutte contre la corruption. Malgré les mesures prises pour promouvoir la transparence et la responsabilité, des cas de détournement de fonds continuent d’être signalés. Cela souligne l’importance d’une vigilance constante et d’une volonté politique forte pour éradiquer la corruption.

Il est crucial que le gouvernement prenne des mesures immédiates pour enquêter sur cette affaire et traduire en justice tous les responsables de cette fraude. De plus, des réformes supplémentaires doivent être envisagées pour renforcer les systèmes de contrôle et de surveillance des fonds publics.

La démission du ministre de la Communication montre que le Ghana ne tolère pas la corruption et que des mesures seront prises pour lutter contre ce fléau. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire pour éliminer complètement la corruption et restaurer la confiance du public dans le gouvernement.

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