La justice ivoirienne est entrée en scène dans l’affaire des violences faites sur des ressortissants nigériens en Côte d’Ivoire. A travers un communiqué produit par les services du parquet, le Procureur de la République a annoncé une série d’actions contre les auteurs et commanditaires de ces violences.
Selon le Procureur Adou Richard qui faisait le bilan de ces tristes évènements, les violences contre la communauté nigérienne a fait « 1 mort, plusieurs blessés graves, des véhicules caillassés et calcinés, des commerces pillés et incendiés, ainsi que de nombreux dégâts matériels dans plusieurs communes du District autonome d’Abidjan ». Adou Richard, tout en présentant ses condoléances à la famille éplorée et son soutien aux blessés, a donné des informations sur les présumés auteurs des violences.
A l’en croire, plus d’une vingtaine de personnes ont été interpellées à la suite des évènements et les enquêtes sont en cours « pour retrouver les auteurs des actes de barbarie, et tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ont contribué à leur commission, afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale ». Pour finir, le Procureur de la République a rappelé que la diffusion de nouvelles fausses est passible de sanction pénale.
En effet, toutes ces violences sont parties de l’interprétation tendancieuse d’une ancienne vidéo tournée au Nigeria. On y voit des hommes bastonnés par d’autres qui parleraient le haoussa. Cela a suffi pour que des personnes malintentionnées et remplies de haine de l’étranger, fassent croire qu’il s’agit d’Ivoiriens torturés par des Nigériens. Le temps de rattraper les choses, les dégâts étaient déjà là. Aux dernières nouvelles, pas encore confirmées par la Police Nationale, » Succès », la militante du RHDP qui est à l’origine de la manipulation, aurait été arrêtée.