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Mali : cinq personnes poursuivies pour « atteinte à la sûreté de l’État »



La justice malienne a dans ses filets cinq personnes qu’elle soupçonne d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Ce sont des personnalités qui seraient impliquées dans un projet de déstabilisation des institutions, quatre mois après le putsch qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.

La justice malienne a annoncé, ce lundi 28 décembre, l’ouverture d’une enquête pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Selon RFI, sept personnes soupçonnées ont donc été arrêtées la semaine dernière par la sécurité d’État. Deux d’entre elles ont été relâchées, par contre l’étau se resserre contre les cinq autres. Celles-ci ont été interpellées et transférées vendredi 25 décembre soir au Camp 1 de la gendarmerie de Bamako après avoir été détenues illégalement plusieurs jours.

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Sékou Traoré, chef de cabinet de la présidence avec rang de ministre et Souhahebou Coulibaly, directeur de l’agence d’État Agefau, sont les deux soupçonnés qui sont sortis des mailles de la justice malienne. Messieurs Koné et Keita, deux hauts cadres du Trésor public, Vital Robert Diop, directeur du PMU, le chroniqueur radio et militant contestataire Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath et le directeur adjoint de l’agence d’État Agefau Aguibou Tall, sont, eux, poursuivis pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Selon Maître Kassoum Tapo qui défend Aguibou Tall qui est, par ailleurs, demi-frère de l’ex-Premier ministre Boubou Cissé, son client a été interrogé sur ses liens avec les autres personnes arrêtées ou avec l’Union nationale des travailleurs du Mali. « Ils lui ont parlé de tentative de déstabilisation et de coup d’État. Mais il n’y a rien à part des questions, ils n’ont aucune preuve matérielle », a fait savoir l’avocat. Ce qui explique la raison pour laquelle aucune information officielle n’a été donnée sur cette série d’interpellations.

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Selon Maître Kassoum Tapo, les autres personnes détenues seraient poursuivies pour les mêmes motifs. Leur sort est désormais lié à la décision du procureur. Ce dernier décidera de transmettre les dossiers à un juge d’instruction ou non.

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